Thursday, July 19, 2012

La Perspective du Trésorier – Questions courantes


Q.  Que signifie « une comptabilité par fonds »?
R.  Par le passé, nous utilisions le terme « capital » lorsque nous faisions référence au dernier volet du bilan.  Toutefois, le terme juste est « bilan des fonds » ou « actif net ».  Cette simple modification de vocabulaire comporte d’importantes répercussions.  Le bilan des fonds rend visibles les montants disponibles pour soutenir les différentes catégories d’activités. 

Q. Quelle est la différence entre les termes « passif » et « bilan des fonds »? 
R.   Le « passif » représente nos obligations financières envers des instances externes, alors que « le bilan des fonds » représente les engagements à l’interne.  En 2011 nous avons déplacé plusieurs comptes de la rubrique « passif » à la rubrique « fonds » pour que le bilan donne une image plus claire. 

Q. Que signifie « fonds affecté »? 
R. Il existe deux catégories de fonds.  Notre fonds général est non affecté, et nous déterminons par conséquent nous-mêmes la politique qui régit l’utilisation de cet argent.  Les autres fonds sont affectés, ce qui veut dire que leur utilisation comporte des restrictions déterminées d’avance – par ex. les dispositions d’un testament (legs). 

Q.  Que signifie « poste extraordinaire »?
R.  Les « postes extraordinaires » (anglais : extraordinary item) représentent des transactions dont la nature est à la fois inhabituelle et peu fréquente.  Il faut qu’une transaction ait ces deux caractéristiques pour qu’un poste soit libellé comme étant extraordinaire sur le relevé des états financiers. 

Q.  Que signifie « une mission de vérification » ?
R. Il existe trois sortes d’engagements comptables : la compilation, la mission d’examen (anglais : review), et la mission de vérification (anglais : audit).  Actuellement, nous demandons chaque année aux comptables d’exécuter une « compilation » pour produire les états financiers que nous présentons aux membres pour approbation lors de l’AGA.  Il est important que les membres sachent qu’en ce faisant, nous n’agissons pas en conformité avec nos règlements, qui stipulent plutôt une « mission de vérification »?  

Q.  Pourquoi ne demandons-nous pas une mission de vérification?
R.  S’il est vrai que l’exécution d’une mission de vérification donnerait un plus grand  échantillonnage, il n’en reste pas moins qu’une vérification ne comporte pas un examen de chaque transaction sans exception, ce qui ne garantit donc pas contre toute possibilité de fraude, d’erreur ou d’omission. En plus, l’exécution d’une mission de vérification coûte très cher (aux environs de $20,000)  et ne serait probablement pas la meilleure utilisation de notre argent

Q.  Comment investissons-nous notre actif?
R. Nous plaçons notre argent avec le DUCA Credit Union, qui pratique l’investissement éthique.  Notre dépôt à terme principal vient à échéance en juillet, et les taux d’intérêt lorsque nous le renouvellerons seront bien moindres.  Toutefois, le Conseil a décidé de ne pas changer de stratégie pour le moment.  
          
Q. Est-ce que nous pouvons recevoir des reçus pour impôts pour nos dons au Goetheanum?
R. Oui. Nous avons conclu un accord officiel « Convention entre Sociétés associées », ce qui fait que ces dons sont désormais conformes.  À présent, l’argent de ces dons sert à soutenir le programme d’études en anglais du Goetheanum.

La Perspective du Trésorier : Procédures – Clés


  1. Commencer par établir un budget (une prévision des montants nécessaires pour soutenir les activités envisagées par l’organisation).  
  2. Rentrer les détails des transactions dans le livre comptabilité en utilisant le logiciel QB, et préparer les rapports de gestion (par ex. les charges réelles vs. le budget).
  3. À la fin de l’exercice fiscal, préparer et réviser un premier bilan de toutes les données.
  4. Demander au comptable de préparer un rapport préliminaire des états financiers. Expédier ces documents par la poste 20 jours avant la date de l’Assemblée générale.
  5. Recevoir et prendre en considération les interrogations et préoccupations exprimées par les membres par rapport à ces documents.
  6. Échanger sur les implications de ces commentaires et effectuer des modifications si nécessaire.
  7. Présenter le résumé des états financiers à l’AGA et demander l’approbation de l’assemblée.
  8. Fermer les livres pour l’exercice fiscal et soumettre les documents requis (par ex. Inforeturn de l’Agence du Revenu du Canada)

Monday, July 9, 2012

Dorothy LeBaron se présente


Comme nouveau membre de votre Conseil, je voudrais commencer par vous dire combien l’idée de faire partie du Conseil m’enthousiasme.  Je me suis déjà réunie plusieurs fois avec les autres membres du Conseil et peux témoigner du fait qu’il existe entre nous une grande affinité et une vision commune.
Pour retracer le fil de mon lien avec l’anthroposophie, je dois remonter jusqu’à ma 21e année lorsqu’en 1975 j’ai entendu une causerie sur la pédagogie Waldorf donnée par Francis Edmunds à la Toronto Waldorf School.  Après sa présentation, je suis sortie dans la nuit froide habitée par une seule pensée : qu’il y avait, quelque part sur la terre, des personnes qui pratiquaient cette pédagogie.  L’année suivante, je me suis inscrite au programme « Foundation Studies » à Spring Valley. Durant cette année-là j’ai logé sur une petite ferme biodynamique. 
En rentrant à Toronto après cette formation, j’ai commencé à travailler dans le domaine du livre, achetant éventuellement une librairie spécialisée dont je suis toujours copropriétaire et gérante.  Durant cette époque je me suis mariée et j’ai eu deux enfants.  C’est lorsque mes enfants ont fréquenté la Waldorf Academy (qui s’appelait à l’époque The Alan Howard Waldorf School) que j’ai renoué avec l’anthroposophie, m’impliquant au niveau de l’éducation des parents et siégeant sur le conseil de l’école. 
 
À l’âge de 42 ans, en suivant une formation au Rudolf Steiner Centre de Toronto j’ai découvert le travail de Coenraad Van Houten sur la biographie et la destinée. J’ai ensuite fait partie d’un groupe d’animateurs qui portaient ce travail dans la région de Toronto.  La même année, j’ai participé à un atelier de fin de semaine sur la biographie animé par Regine Kurek où j’ai vécu une puissante expérience de guérison par l’art (je vivais une situation difficile à l’époque). 

Mon prochain pas a été de suivre la formation complète de trois ans à temps partiel sur la biographie et l’art offerte par l’école Arscura à Toronto.  Cela m’a amenée à m’inscrire à l’étape suivante : Art for Life, après quoi j’ai fini par devenir membre du corps enseignant d’Arscura. 

Le fil conducteur de l’anthroposophie est donc au cœur même de ma vie.  Il passe successivement à travers l’éducation aux adultes, l’étude du karma et de la destinée, la guérison par les arts, et la biographie, pour arriver au moment présent où je travaille avec l’art comme moyen de favoriser la connaissance de soi et du monde.  J’ai de nombreuses occasions  d’utiliser ces connaissances lorsque j’anime des ateliers de leadership.  Mais il fallait que je découvre un langage, une structure et une méthodologie pour pouvoir exprimer et pratiquer dans le monde des affaires et des organisations, les concepts avec lesquels je travaille en anthroposophie.  Ce langage, je l’ai développé en m’appuyant sur le travail de C. Otto Scharmer et sur le Theory U

S’il est vrai que le gros de mon travail dans le domaine de la biographie et de l’art social se fait dans les groupes et les ateliers, une autre sorte d’apprentissage s’acquiert au niveau des interactions sociales.  Comment créer des conditions et développer des pratiques qui puissent rendre visible la présence de l’esprit dans nos rencontres avec les autres? Et quel rôle l’art peut-il jouer dans la création de ces conditions?
Comment faire pour que notre Société anthroposophique devienne véritablement un « nous »?  Comment travailler ensemble pour devenir visibles les uns pour les autres – et pour le monde extérieur? Comment reconnaitre les endroits dans le monde où quelque chose de véritablement nouveau veut percer?  Et comment faire pour que nous soyons nous-mêmes présents au moment juste? De quoi devons-nous lâcher prise afin de créer un espace pour le véritablement nouveau au sein de notre Société?  Voilà autant de questions qui m’habitent à l’heure actuelle.  

Je vous remercie, chers membres de m’avoir accordé l’occasion de vous servir en tant que membre du Conseil, occasion qui représente à la fois un cadeau et une responsabilité.  J’espère rencontrer beaucoup d’entre vous dans les mois qui viennent et entendre personnellement comment l’anthroposophie vit en vous et au sein de vos groupes de travail partout au pays.  J’anticipe avec enthousiasme le travail en équipe avec mes collègues du Conseil.  Nous œuvrerons ensemble pour rencontrer les besoins qui se font sentir à l’heure actuelle.  

Dorothy LeBaron


EURYTHMY-HOMAGE


- Andrée Lanthier

 It was a beautiful Sunday afternoon on April 29 of this year when more than 250 people gathered in the large hall of the École Rudolf Steiner de Montréal for a unique event. It was the EURYTHMY-HOMAGE presentation celebrating eurythmy’s 100 years of existence, its creator, Rudolf Steiner, and Christa Kuehn, who first brought this art to Quebec.  Ten eurythmists had agreed to show their dedication to their art by volunteering to participate in this festival celebration. Five of them had travelled to Montreal specifically for the occasion (from Norway: Marjorie Taliano; and from the United States: Marie-Ève Piché, Sea-Anna Vasilas, Isabelle Verrier, and Kochava Duschenes).  In the fall of 2011, five other eurythmists had already begun organizing the event and practicing together for their performance of the Zodiac and the Order of Evolution.  These five eurythmists were Sylvie Richard from Ottawa, and Cécile Allemand, Martine Beaulne, Hélène Besnard and Andrée Lanthier from Quebec. As well, the students of the grade 6 and grade 7 classes and the teachers of the École Rudolf Steiner contributed lovely bits of poetic, musical and humoristic eurythmy.  Even Christa Kuehn herself caused us to laugh with joy when she made a brief cameo appearance as the “Old Auntie”, one of her signature eurythmy roles.  The school’s adult choir, joined by members of Cécile Allemand’s other vocal groups, opened and closed the event with their lovely singing.  Four musicians were on hand to accompany the performances, as were four narrators and our Master of Ceremonies, Arie van Ameringen. All these fine people were enhanced by Jean Balekian’s expert work at the lighting console.  Marie-Christine Turpin gave a moving homage to Christa Kuehn in which she related Christa’s rich biography and pointed out all the things she has given to so many people over the years:  Soon after arriving from Europe in the early 1950’s Christa began giving amateur eurythmy lessons and continued to do so for many, many years.  Parallel to this activity, Anthroposophical study groups were begun, eventually leading to the founding of the Sophia and Jean-le-Baptiste branches.  Eurythmy was an essential factor in laying the groundwork for Anthroposophical life in Quebec. 
At the end of the performance, Christa Kuehn made a heartfelt appeal to eurythmists, and to all lovers of this art, to find the will and the courage to create a permanent stage performance troupe in Quebec, which, according to her, is truly the way to make eurythmy known to a wider public and to allow its other aspects (educational, curative, and hygienic) to evolve.  Several of us took this message into our hearts, and in September we shall continue the work begun this year.  Bridges have been built which will allow the work to spread, not only here in Quebec, but in Ontario and the U.S.A. as well. We are further blessed to be able to count on Christa Kuehn’s presence and support. We were also very moved by our audience, many of whom had travelled quite a distance (from the USA, Ontario, the Eastern Townships, the Laurentians, etc.)  It was a homecoming of sorts for many, reuniting people who had not seen each other in years.  The reception they gave this event has encouraged us to heed Christa’s advice and follow the path she has pointed to.  We extend our heartfelt thanks to all those who attended.  We would also like to thank the Anthroposophical Society in Canada, the Vidar Foundation and the Sophia Branch for their kind financial assistance; their generosity made it possible for us to bring this project to fruition.  This wonderful gathering in May of 2012 has created forces that will flow into the future.

Thursday, July 5, 2012

Introducing Dorothy LeBaron

I have been invited to introduce myself, as the newest member of the Council. I would like to start by saying how excited and enthusiastic I am to be part of the Council, and to be working with my colleagues. We have met several times, and already have a strong sense of collaboration, and common vision.

As I follow the thread of my connection to anthroposophy through my life, I begin in my 21st year, in 1975, when I heard Francis Edmunds speak about Waldorf education at the Toronto Waldorf School. I walked out into the cold, winter night thinking “I can’t believe an education like this exists in the world.” I spent the next year in the Foundation Studies program, in Spring Valley New York, and living on a small biodynamic farm.

I returned to Toronto, and began working in the book industry, eventually buying a specialty bookstore, which I still co-own and operate today. During those years I married and had two children. Through my children attending the Waldorf Academy (then the Alan Howard Waldorf School), I reconnected to anthroposophy, becoming very active in parent education, and serving on the Council at that school.

It was in my 42nd year that I took a course at the Rudolf Steiner Centre in Toronto, and discovered Coenraad Van Houten’s adult learning and destiny learning work. I joined a group of facilitators who were carrying his work in the Toronto area. The same year, I took a weekend workshop in Biography with Regine Kurek, where I had a strong experience of healing a difficult event in my life through an art process.

I entered the three-year part time Biography-Life as Art training at Arscura School for Art in Toronto, and began offering workshops in Biography. I also completed the Art for Life training and became part of the Faculty at Arscura.

The threads of anthroposophy weaving through my life have to do with adult education, with the field of karma and destiny, with healing through the arts, with the field of Biography and art as a way to facilitate people to a deeper connection to self and world. I have been able to apply some of this work in the field of leadership training. For me, the work of C. Otto Scharmer and Theory U has been a breakthrough in giving a language, a framework, a methodology, for speaking about and practicing some of the concepts I work with in anthroposophy, in the business and organizational world.

Most of my work with the biography and social art takes place in groups. A different kind of learning takes place in the social realm. How do we create the conditions and practices in the way we meet for the spiritual life to be present? What is the role of the arts in this?

How do we in our Anthroposophical Society become a “we”? How can we work together and become visible to each other, and in the world? How can we recognize where the “new” is breaking through in the world, and be there as well? What do we need to let go of, in order to create space for the new in our Society? These are questions living in me now.

Thank-you to the members for this gift and responsibility of serving on the Council. I look forward to meeting many of you in person, and to hear how anthroposophy is living in you and your groups across Canada, and in what ways you are working with it. I look forward to working with my colleagues on the Council, responding to the needs that are meeting us at this time.

Dorothy LeBaron