Wednesday, March 14, 2012

LA SECTION D’ANTHROPOSOPHIE GÉNÉRALE

Chers amis,

Au cours des dernières années la question de la recherche a pris une place centrale dans le travail de la Société anthroposophique.  Cette question a amené tout naturellement des échanges sur la tâche de l’École de Science de l’Esprit et de la première Classe.  Un des résultats positifs de cet intérêt : l’École a gagné une plus grande visibilité, lui enlevant ce que certains voyaient comme étant le voile de mystère qui l’entourait. 

Simultanément, la question de la Section d’Anthroposophie générale, à qui on donne souvent le nom de Section de l’universellement humain, est devenue une préoccupation centrale.  Il est aussi devenu évident qu’il fallait rendre plus clairs les autres aspects de l’École de Science de l’Esprit, à savoir : les différentes Sections de l’École, le Collegium en Amérique du Nord, et le développement du travail des Sections à l’intérieur du Canada. 

Dans le but de rendre les Sections plus visibles pour nos membres canadiens, je propose de les énumérer ici, d’indiquer le nom du représentant de chaque Section en Amérique du Nord et de donner les coordonnées permettant de rentrer en contact avec ces responsables.  Mais d’abord, comme on m’a fait savoir que bien des membres ignorent le fait que, en plus des responsables des Sections à Dornach, il y a également des représentants des Sections pour l’Amérique du Nord, je crois que ce serait utile d’esquisser une brève histoire des Sections et du Collegium et de préciser leur lien avec le Comité directeur et avec les Responsables des Sections à Dornach. 

Lors d’un congrès tenu à Spring Valley, dans l’état New York, en 1981, congrès où se trouvaient presque tous les membres du Comité directeur de Dornach, Manfred Schmidt-Brabant a annoncé que le Comité directeur envisageait l’existence éventuelle d’un « Gœtheanum de l’Ouest. »  Il a parlé également d’un possible  Gœtheanum de l’Est, peut-être au Japon, où les membres du Comité directeur s’étaient rendus peu de temps avant.

On s’interroge encore aujourd’hui, 30 ans plus tard, sur le sens de cet appel : s’agissait-il oui ou non d’un bâtiment physique?  Ce qui est clair, pourtant, c’est la réponse sans équivoque que Schmidt-Brabant a donnée à la question de savoir ce qu’il fallait faire pour que la chose devienne une réalité : or, il fallait établir des Sections de l’École en Amérique du Nord.  Ce défi a ensuite été relevé par des membres de la Première Classe œuvrant déjà activement dans des domaines particuliers.  Comme exemple on peut citer un groupe d’individus impliqués dans la culture biodynamique qui, ayant entendu l’appel de Schmidt-Brabant, ont commencé à se réunir dans le but de fonder une Section agricole, comme l’ont fait également d’autres dans les domaines de la médecine, des arts, etc.   

En 1992 et 1993, les membres actifs au sein des sections ont été invités à se joindre aux réunions annuelles des lecteurs de Classe et des membres du Conseil, et en 1994 déjà un Collegium intérimaire a vu le jour.  Au cours des années ce cercle s’est métamorphosé pour devenir le Collegium actuel, comprenant un représentant pour chaque Section. On y trouve aussi un membre du Conseil de la Société anthroposophique aux États-Unis et, souvent, un membre du Comité directeur au Gœtheanum.  Le Secrétaire général de la Société anthroposophique au Canada y siège également depuis 1994.  En 2011, dans l’esprit du développement du travail de la Section d’Anthroposophie générale, notre Conseil a demandé au Collegium de considérer la possibilité que nous y envoyions un de nos membres pour représenter cette Section générale, demande qui a été acceptée par les membres du Collegium après mûre réflexion.
Il va sans dire que ce court aperçu ne répond pas à notre interrogation par rapport à la réponse donnée par Schmidt-Brabant en 1981.  Pourquoi établir des Sections en Amérique? Quelle en serait la tâche? Pourquoi créer un Collegium?  Et, à vrai dire, le « comment » non plus n’a jamais été indiqué. 

Au fond, ceci constitue en soi une question de recherche.  Il ne peut pas y avoir de réponse toute prête.  
Rudolf Steiner a encouragé chaque étudiant de l’anthroposophie à être un chercheur, à se questionner sur sa propre essence humaine et à mettre à l’épreuve ce que Steiner lui-même avait découvert; à se poser des questions sur soi-même et à observer les réponses et les nouvelles questions qui surgissent – tout ceci dans le but d’approfondir les mystères de notre essence humaine.  Je voudrais partager avec vous dans ce sens un « cadeau » que j’ai reçu il y a bien des années.  Lors d’un congrès médical, Joop van Dam a donné une causerie où il parlait de la recherche à laquelle le médecin se livre lorsqu’il tente de dévoiler le mystère de la maladie de son patient. Joop van Dam a décrit comment il portait intérieurement cette question jour et nuit.  Et c’est lors de la visite d’une galerie d’art, où il s’était rendu avec sa femme pour jouir d’un moment de détente, que la contemplation d’une peinture a provoqué en lui un éclair de compréhension par rapport à la maladie de son patient, question avec laquelle il avait tant vécu dans sa pensée et dans son cœur.

Je dis bien que j’ai eu l’impression de recevoir un cadeau parce que c’était comme si on m’accordait la permission d’être moi-même chercheur, comme si on m’encourageait dans ce sens. Et en ce qui me concernait personnellement, ce cadeau impliquait que j’assumerais par le fait même une responsabilité.  Il est évident qu’il s’agissait d’une expérience tout à fait personnelle, mais je crois qu’elle témoigne d’un sentiment partagé par beaucoup, le sentiment qu’on a chacun et chacune la possibilité d’aller de l’avant et de devenir chercheur.  

Pour conclure, je tiens à répondre directement à une question soulevée par quelques-uns de nos membres : même si nous essayons de renforcer le travail des Sections ici au Canada, nous sommes parfaitement conscients du fait qu’en vérité l’École de Science de l’Esprit existe au-delà de toute frontière. Toutefois, pour que le Collegium représente véritablement « l’Amérique du Nord », nous croyons essentiel d’y apporter une sensibilité canadienne.  Je dois insister sur le fait que nous ne souhaitons nullement créer une entité à part; notre impulsion est de renforcer le travail des Sections au Canada en faisant comprendre que ce travail apporte un élément important à l’ensemble du travail de l’École en Amérique du Nord. 

Je vous présente donc ici les différentes Sections et leurs représentants au sein du Collegium :

Section d’Anthroposophie générale~                                                                                                  
Rüdger Janisch:   Rjanisch@beaverrun.org
Monique Walsh:  moniqueswalsh@yahoo.ca
Cette Section est désignée comme étant le point de départ et le cœur même de l’École de Science de l’Esprit.  Tout membre de la Première Classe est membre de cette Section (bien que beaucoup de membres de la Première Classe semblent ne pas être conscients de ce fait. J’en parlerai avec plus de détails dans d’autres communications).
Section agricole~ Sherry Wildfeur
sherrywlf@verizon.net

Section des Belles-Lettres ~ Marguerite Miller, margueritemiller@comcast.net

Section médicale~ Gerald Karnow
gkarnow@hotmail.com

Section des Sciences~ Elizabeth Howe
elizabeth@camphillca.org

Section pédagogique~

Section des Arts de la Parole et de la Musique~ Helen Lubin, helenlubin@gmail.com
Section des Sciences sociales~TBA
Section des Jeunes~ Kathleen Morse, morse.kathleen@gmail.com
Section des Arts plastiques~ Bert Chase, hsca.inc@gmail.com  
Collegium membre: Michael Howard,  livingformstudio@earthlink.net
      
General Council, Anthroposophical Society in America~ Ann Finucane
ann.finucane@oldspirit.net

Conseil, Société anthroposophique au Canada~ Arie van Ameringen
arieva.perceval@gmail.com

Comité directeur, Gœtheanum~ Virginia Sease

Veuillez noter que, à part l’exigence fondamentale, commune à toutes les Sections, d’être membre de l’École de Science de l’Esprit, chaque Section détermine ses propres modalités d’adhésion. La meilleure manière de vous informer serait de contacter directement le responsable de Section.

- Monique Walsh



LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ ANTHROPOSOPHIQUE AU CANADA


Chers membres et amis,

De nombreux changements sont survenus au sein de la Hesperus Community, située sur le campus Thornhill (Toronto), suite aux travaux destinés à accueillir un grand nombre de nouveaux résidents. Il s’agit de la construction d’un nouveau bâtiment relié à l’ancien. Un de ces changements touche la bibliothèque de la Société anthroposophique au Canada, logée dans l’ancienne partie du bâtiment.  Le bureau de la Société était lui aussi situé dans le local de la bibliothèque.  Les travaux ont nécessité la coupure de l’accès à l’internet dans le secteur du bureau.  Or, pour que son travail pour la Société puisse continuer sans interruption, notre administrateur a dû transférer le « bureau » dans une des pièces de son appartement (dans la nouvelle partie de l’immeuble).  Il n’y a aucun changement de numéro de téléphone ni d’adresse postale, qui restent tels qu’indiqués dans Glimpses.  Les appels téléphoniques arrivent toujours à l’administrateur;  toutefois, les heures d’ouverture de la bibliothèque sont affectées.

On a fait des efforts pour assurer que le bon fonctionnement de la bibliothèque ne soit pas trop dérangé, qu’on puisse toujours emprunter et rendre des livres comme auparavant.  Quelques résidents de Hesperus se sont organisés pour qu’un bénévole soit présent à la bibliothèque selon un horaire régulier, soit : les mercredis de 15h à 18h et les samedis de 12h à 15h. 

Depuis quelque temps déjà, le Conseil se penche sur la question de la bibliothèque et de l’avenir de celle-ci.  Nous sommes conscients que cette bibliothèque renferme un véritable trésor, une collection étendue de livres, de revues et d’articles de Rudolf Steiner et d’autres auteurs.  Ces ouvrages peuvent être empruntés par n’importe quel membre de la Société au Canada, quelle que soit la région dans laquelle il/elle vit.

Le Conseil désire entamer un dialogue avec les membres pour entendre leurs sentiments et leurs idées quant à la meilleure utilisation de cette ressource pour la Société actuelle.  Quels sont les désirs et les besoins des membres par rapport à la bibliothèque?  Durant les quatre dernières années, la bibliothèque a reçu entre un et cinq visiteurs par plage d’heures d’ouverture, ce qui équivaut à environ deux cents visites par année.  Trois personnes ont demandé qu’un volume leur soit envoyé par la poste.  Il y a presque toujours plus d’une trentaine de volumes en circulation.  

Qu’est-ce qui vit chez les membres comme idées/imaginations par rapport à la bibliothèque de la Société? Y aurait-il, par exemple, des souhaits pour y établir un centre de recherche?  Le Conseil a appuyé Mark McAlister dans son effort de faire paraitre sur internet la liste des volumes et dans son désir de stimuler l’échange d’idées.  Il existe à l’heure actuelle plusieurs autres bibliothèques anthroposophiques au Canada.  Serait-il pertinent de les relier entre elles? Nous aimerions entendre les commentaires d’autant de membres que possible à ce sujet.

Nous vous encourageons donc à nous envoyer vos idées, à parler à votre membre du Conseil, ou encore à communiquer avec l’administrateur.

En attendant avec intérêt vos réponses, recevez nos meilleures pensées.

Judy King, au nom du Conseil de la Société anthroposophique au Canada  


Thursday, March 8, 2012

THE LIBRARY OF THE ANTHROPOSOPHICAL SOCIETY IN CANADA


Dear Members and Friends,

Many changes have recently occurred in order to welcome a large number of new residents to the Hesperus Community, with construction of the new building and its link to the former one, on the Thornhill campus (Toronto).   One of the changes is that the Library of the Anthroposophical Society in Canada, in which the Society Office was also located, is in a transition period.   Internet access was cut off in that part of the building, due to the construction, and our Office Administrator had to move the ‘office’ to a room in his apartment (in the new part of the building), in order that work for the Society could continue smoothly.   Phone access for the ASC office and postal address are the same, as listed in Glimpses.   Phone calls still reach the Administrator, however Library hours are affected as shown below.   

Efforts have been made to ensure that people using the Library can still borrow books and return them.   Some residents of Hesperus have arranged for a volunteer to be present in the Library regularly, Wednesdays 3-6 pm and Saturdays 12-3 pm.

For some time now, the Council has been carrying a question about the Library and its future.   We are aware that this library contains a treasure.   It is an extensive collection of books, articles and periodicals by Rudolf Steiner and other anthroposophical authors, which are available to all Members of the Society, whether they live in Toronto, or in other parts of Canada.  

The Council wishes to start a conversation with the general Membership to gauge their feelings, hear ideas, about how this resource can be most useful today.   What are the wishes and needs of Members regarding the Library?   In the past four years when the Library has had scheduled opening hours, there have been from one to five visitors per day, which translates to approximately two hundred visits per year;  three people asked for a book to be mailed.   There are presently about thirty people with books out at any given time.  
What is living in Members as ideas/imagination for the Society Library?    For example, there are some ideas for a research centre.  The Council supported Mark McAlister in bringing the Library list on to the internet and in his endeavours to stimulate exchange of ideas.   Today there are many other anthroposophical libraries across Canada.   Would it be a meaningful task to link them up?   We would really like to hear from you all.  

Please send us your ideas and/or comments or talk to a local Council member or the Administrator.
We look forward with interest to your response.

- Judy King for the ASC Council.



School For Spiritual Science

Dear Friends,
In recent years there has been much focus on the question of research within the Anthroposophical Society. This has naturally led us to conversations about the School for Spiritual Science, the First Class and its task.  This in turn has had the happy result of making the School more visible to everyone, of removing what some experienced as a veil of mystery from it.

Concurrently the theme of the General Anthroposophical Section, often referred to as the Universally Human Section, has emerged as a foundational piece and with this the awareness of a need to bring still more clarity to other aspects of the School for Spiritual Science, namely the different Sections within in the School, the North American Collegium and developing section work in Canada.

In an effort to make the Sections more visible to the members here in Canada, I will identify them and list the Section Representatives in North America, together with their contact information.  But first, as it has been pointed out to me that not everyone is aware that there are representatives of Sections in North America as well as in Dornach, I feel that a brief history of the Sections and Collegium and its relationship to the Executive Council and Section leaders in Dornach may be of help.

In 1981 at a conference held in Spring Valley, New York, where all but one member of the Vorstand (Executive Council) was present, Manfred Schmidt-Brabant announced that the assembled Vorstand envisioned an eventual Goetheanum in the West. He also spoke of one in the East, perhaps Japan, where they had recently visited.

Whether this referred to a physical building or not is still a matter of debate today, 30 years later. What is clear though is that when asked what would need to be done, how one would prepare for such an eventuality, his response was unequivocal; Sections needed to be established in North America. This task was then taken up by members of the First Class who were already actively involved in specific fields of work. For example, a number of individuals involved in biodynamics who heard the call of Schmidt-Brabant began to meet with the question of forming an Agricultural Section in mind, as did others in the fields of medicine, the arts and so on.

In 1992 and 1993 active members within Sections were invited to join the annual meetings of Class Holders and Executive Council members and by 1994 an interim Collegium was formed. This body over time evolved into the Collegium of today, which consists of representatives from each Section. There is often a representative from the Executive Council in Dornach, and a member from the American Council. The General Secretary of Canada has been a member of the Collegium since 1994.  In 2011, with the evolution of the General Anthroposophical Section work, our council in Canada asked the Collegium to consider having a member from Canada join them out of this Section. After due process this step was approved.
Of course, this brief history does not answer the fundamental question of why Schmidt-Brabant answered as he did. Why develop Sections? What is their task? Why a Collegium? And in fact, the how was never really indicated either.

In truth, this is in and of itself a research question. There can be no ready answers.
Rudolf Steiner encouraged all students of Anthroposophy to be researchers: to question our very humanity and see if we could out of our own experiences support his findings; to ask questions of ourselves and observe the answers, as well as the new questions that arise, which will lead us deeper into the mysteries of our humanity.

I would like to share a gift that I received many years ago when attending a talk by Joop van Dam in the context of a medical conference. He was speaking about the patient study that doctors engage in when researching the mystery of the illness of a patient. He then described how he carried this question of what it was that was ailing his patient. It accompanied him in his waking and sleeping life. Then he and his wife took time to themselves to visit an art gallery. Dr van Dam then described how it was in the contemplation of a painting that he came to a certain clarity regarding the illness of this patient that he had been carrying in his heart and thoughts.

I refer to this as a gift, because my experience in this was one of being given permission and encouragement to see myself as a researcher, although for myself the gift was accompanied by a sense of responsibility. Of course, this is a very personal experience, but I believe it is indicative of a sense of forward movement in this area of research that is shared by many.

In finishing I would like to address a concern living for some members by stressing that while trying to develop Section work here in Canada, we are very sensitive to the truth that the School of Spiritual Science stands beyond the concept of borders. However, we are equally aware that to be a truly North American Collegium, it is essential that we be in a position to offer a Canadian sensibility.  I cannot emphasize enough that we do not wish to establish a separate entity; our impulse is to strengthen the work of the Sections here in Canada out of the recognition of the importance of this work.

With these words I would now like to introduce the different Sections and their representatives on the Collegium:

Anthroposophical Section~         
 Penelope Baring:  penelopebaring@camphillvillage.org
 Rüdger Janisch:   Rjanisch@beaverrun.org
Monique Walsh:  moniqueswalsh@yahoo.ca
This Section is characterized as both the starting point and the centre for the School for Spiritual Science. All members of the School, of the First Class, are members of this Section (although not all are aware of this, a point that I will address at a future time)

Section for Agriculture~ Sherry Wildfeur
sherrywlf@verizon.net
  
Section for the Literary Arts & Humanities ~ Marguerite Miller, margueritemiller@comcast.net
Medical Section~ Gerald Karnow, gkarnow@hotmail.com

Natural Science Section~ Elizabeth Howe, elizabeth@camphillca.org

Pedagogical Section~

Performing Arts Section, Eurythmy, Speech, Drama & Music~ Helen Lubin                              helenlubin@gmail.com

Social Science Section~

Section for the Spiritual Striving of Youth~ Kathleen Morse, morse.kathleen@gmail.com

Visual Arts Section~ Bert Chase, hsca.inc@gmail.com              

General Council, Anthroposophical Society in America~ Ann Finucane
ann.finucane@oldspirit.net
General Council, Anthroposophical Society in Canada~ Arie van Ameringen
arieva.perceval@gmail.com
Executive Council, Goetheanum~ Virginia Sease

Collegium Member
~ Michael Howard,  livingformstudio@earthlink.net

Please note that, other than the prerequisite of being a member of the School for Spiritual Science, which is common to all Sections, each one has its own protocol for joining. The best way to find out the protocol for a specific Section would be to contact the person responsible for the Section directly.
 
- Monique Walsh





Wednesday, March 7, 2012

le Travail anthroposophique de Proximité auprès de Détenus

Chers membres et amis,

L’arrivée du printemps 2012 sera accompagnée d’une éclosion de joie dans bien des âmes, car notre initiative pour le Travail anthroposophique de Proximité auprès de Détenus « Anthroposophical Prison Outreach in Canada » ou « A.P.O. » connaitra sa fondation officielle. Bien qu’il s’agisse d’une initiative autonome qui se reconnait comme étant distincte de la Société anthroposophique au Canada, au cours de ces dernières années, durant sa période de gestation, cette initiative a travaillé en collaboration avec le Conseil de la Société au Canada et a reçu son appui moral et son encouragement.

Monica Gold a réussi à recueillir suffisamment de fonds à travers ISIS Cultural Outreach International pour nous permettre d’avoir notre propre boîte postale (voir les renseignements à la fin de cette lettre).

En tant qu’anthroposophes, nous savons que ce chemin de connaissance renouvelé est un besoin de notre époque. En tant qu’individus ayant ressenti la sagesse de l’anthroposophie, nous pouvons créer ensemble l’occasion de partager ce chemin spirituel avec des individus incarcérés cherchant à se comprendre et à s’autodévelopper. Par le moyen d’un bureau désigné, comptant une bibliothèque qui prêterait des volumes, et aussi par le moyen de livres anthroposophiques de base (en français et en anglais) placés à des endroits soigneusement choisis, nous espérons pouvoir établir des interrelations avec des individus disposant de périodes de temps désignées et qui pourraient sentir un besoin profond d’entendre parler de ce cadeau précieux qu’est l’anthroposophie.

Étant donné le grand nombre de défis auxquels nous devons faire face, nous faisons appel à la communauté anthroposophique de toutes les régions du Canada. Pour commencer, notre programme de Travail anthroposophique de Proximité étant tout nouveau, le Anthroposophical Prison Outreach Program travaillera de concert avec le système carcéral fédéral. Ceci a pour but de rendre les choses plus simples et de réduire les coûts à un minimum. Le système carcéral fédéral s’appelle le Service correctionnel du Canada (SCC) et compte actuellement cinq régions : la région de Atlantique, la région du Québec, la région de l’Ontario, la région des Prairies, et la région du Pacifique. Chaque région détermine les niveaux de sécurité pour ses propres institutions : sécurité maximale, moyenne, minimale ou multi-niveau. Par exemple, il y a treize prisons au Québec, douze en Ontario et neuf en Colombie Britannique portant l’une ou l’autre de ces désignations de niveau de sécurité.

En entreprenant la mise sur pied cette initiative, nous sommes encouragés par le succès du programme américain de travail anthroposophique de proximité auprès des détenus, programme qui jusqu’ici a rendu service à des milliers d’individus. Nous sommes fort reconnaissants de l’aide et des conseils reçus de nos voisins du sud, en particulier de Kathy Serafin. Quelques-uns des témoignages de la part de détenus aux États-Unis sont réellement émouvants. Un individu incarcéré dans le Oklahoma écrit : « Je suis reconnaissant qu’il y ait des gens qui s’intéressent sincèrement à une véritable réhabilitation touchant les causes profondes du comportement criminel; certes, ce n’est pas la lecture d’un livre qui règle entièrement le problème, mais pour ceux qui cherchent ‘la lumière intérieure’ c’est tout à fait ce qu’il faut. »

Fred Janny est l’un des fondateurs du Anthropsophical Prison Outreach Program en collaboration avec la Société anthroposophique aux États-Unis. Vers la fin des années 1980, Fred Janny a créé une brochure s’inspirant des « six exercices complémentaires » de Rudolf Steiner. Ce petit ouvrage s’intitulait « Self Development in the Penitentiary » (autodéveloppement en milieu carcéral) et était destiné aux détenus du système correctionnel du Michigan. En 1997 l’initiative a pris de l’expansion avec l’aide de la Société anthroposophique aux États-Unis à travers Jean Yeager et Eileen Bristol d’Ann Arbor, au Michigan. Dans les mots pleins de chaleur de Fred Janny : « Les forces spirituelles nous aident à forger et à renforcer le lien qui relie tout être humain à ses intentions les plus élevées. »

Fred Janny viendra au Canada pour parler de ses expériences relatives à cette initiative de Travail de Proximité auprès des Détenus. Sa causerie aura lieu le 15 juin 2012 au Hesperus Fellowship Community (détails à suivre).

Dans les mots mêmes de Rudolf Steiner, ce n’est que la condition privilégiée de notre instruction et de notre éducation qui sépare ceux d’entre nous qui respectons les lois de ceux d’entre nous qui les enfreignons. « La deuxième condition est de se ressentir comme un membre de la vie universelle. Remplir cette condition comporte des obligations multiples. Chacun ne peut toutefois y satisfaire qu’à sa manière… Dans ces dispositions, je considère par exemple un criminel d’un autre œil qu’auparavant, je suspends mon jugement et je me dis : ‘Je ne suis comme lui qu’un humain. Seule, peut-être, l’éducation que j’ai reçue m’a préservé du même sort.’ Et j’en viens à penser que ce frère en humanité aurait pu devenir tout autre si les maitres qui se sont donné la peine de m’élever s’étaient occupés de lui. Je considérerai donc que j’ai joui d’un bienfait qui lui a été refusé et que je suis redevable de mon honnêteté précisément aux circonstances dont il a été privé. Je ne serai plus très éloigné de l’idée que moi, membre de l’organisme humain, je suis solidairement responsable de tout ce qui se passe dans cet organisme. » (Rudolf Steiner, Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs, Chapitre 5 Ed. Triades, La Voie ouverte)

L’occasion se présente maintenant pour vous de partager ce cadeau avec vos compatriotes canadiens. Si vous êtes en mesure de nous aider, nous aurions besoin de livres anthroposophiques pour notre bibliothèque permanente. Nous accueillons tous les livres, mais nous avons besoin surtout des livres de base dont La Philosophie de la Liberté, la Science de l’Occulte, Comment acquérir des Connaissance sur les Mondes supérieurs, Théosophie, Nature humaine, et le Cinquième Évangile.

Les personnes désirant faire un don peuvent recevoir des reçus pour déductions d’impôt. Veuillez libeller vos chèques à l’ordre de : Isis Cultural Outreach Intl. en faisant mention sur votre chèque de Prison Outreach.

Nos plus sincères remerciements,

Anthroposophical Prison Outreach in Canada

P.O. Box 61512, 9350 Yonge St.

Richmond Hill, Ontario, Canada

L4C 0C9

Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :

William Caldwell, Tél: 905-659-4404 ou le courriel: wcaldwell1919@gmail.com

Arie van Ameringen courriel: arieva.perceval@gmail.com

Anthroposophical Prison Outreach in Canada

Dear Members and Friends,

As the spring of 2012 unfolds, the joy of growth will soon accompany the effort of many souls as the “Anthroposophical Prison Outreach in Canada” (A.P.O.) establishes its foundation and development here in Canada. This is an individual initiative that recognizes itself as standing separate from the Anthroposophical Society in Canada. This initiative has worked with the Council of the Society as it has been developing in the last year and has received support and encouragement from them.

A separate funding base was initiated by Monica Gold through ISIS Cultural Outreach International and has helped to fund a separate Post Office Box (see below for address) for this initiative.

As anthroposophists we know that this regenerated path of wisdom is a need for our time, for as individuals, strengthened by experiencing the wisdom of anthroposophy, we can co-create for ourselves an opportunity to share this spiritual journey with incarcerated individuals who seek for growth. With a dedicated office, complete with lending library, and through careful placement of written anthroposophical literature, an interrelationship can develop with individuals who, having prescribed time on their hands, may yearn to learn of this cherished gift, anthroposophy.

With the many challenges placed before us, we need to call upon the support of the anthroposophical community across Canada. At this point, the fledgling Anthroposophical Prison Outreach Program will work with the prison system at the federal level, for the sake of simplicity and also to keep start-up costs to a minimum. The federal prison system is called Corrections Service of Canada, and is presently divided into five regions: Atlantic, Quebec, Ontario, Prairie, and Pacific. Each region has its own levels of maximum, medium, minimum, and multi-level security ratings for each institution within its jurisdiction. For example, there are thirteen prisons in Quebec and twelve in Ontario and nine in British Columbia with one of the above mentioned security ratings.

As we tackle this task of starting up this initiative, we are finding much inspiration in the United States, APO program, which has served thousands of individuals since its inception. We are grateful for the assistance/advice we are receiving from our U.S. neighbors, in particular, Kathy Serafin. Some of the feedback from incarcerated individuals in the U.S. is truly moving. For example, one individual from OK. writes: “I’m grateful that there are people who are actually interested in rehabilitating what’s causing the criminal behavior, not to suggest that it can all be fixed by reading a book, but for those searching for the ‘inner light’, it’s just what the doctor ordered.”

Fred Janny is one of the founding members of the Anthroposophical Prison Outreach Program through the Anthroposophical Society in America. In the late 1980’s based on Rudolf Steiner’s so called “six basic exercises”, Fred Janny developed a pamphlet “Self Development in the Penitentiary” for individuals incarcerated in the Michigan state Prison system. In 1997 development continued, with the help of the Anthroposophical Society in America with Jean Yeager and Eileen Bristol in Ann Arbor, Michigan. In Fred Janny’s warm, heartful words, “Spiritual forces aid us in forming and strengthen the bridge that connects all people with their highest intentions.”

Fred Janny is coming to Canada to give a talk about his experience with Prison Outreach, on June 15th. 2012, at Hesperus Fellowship Community. (Details to follow).

As Steiner has said, it is only the privilege of our education and upbringing that has made the difference between those of us who abide by the law, and those of us who transgress it: “The second condition is that the student should feel himself coordinated as a link in the whole of life. Much is included in the fulfillment of this condition, but each can only fulfill it in his own manner. … Such an attitude of mind, for instance, alters the way I regard a criminal. I suspend my judgment and say to myself: “I am, like him, only a human being. Through favorable circumstances I received an education, which perhaps alone saved me from a similar fate.” I may then also come to the conclusion that this human brother of mine would have become different man had my teachers taken the same pains with him they took with me. I shall reflect on the fact that something was given to me which was withheld from him, that I enjoy my fortune precisely because it was denied him. And then I shall naturally come to think of myself as a link in the whole of humanity and a sharer in the responsibility for everything occurs.”

Rudolf Steiner from How to Know Higher Worlds, Ch. 5.

There is great opportunity for us to share this gift with our fellow Canadians. If you would like to help we have the need for anthroposophical books for the lending library. Any and all donated books are welcomed, but we need in particular a good supply of the foundational/basic books, including Philosophy of Freedom (Intuitive Thinking as a Spiritual Path), Occult Science, How to Know Higher Worlds, Theosophy, Study of Man, and The Fifth Gospel.

If you would like to donate: All Donations are tax-deductible. Please make cheques payable to ISIS CULTURAL OUTREACH INTL. Also please state: prison outreach. With sincere thanks!

Anthroposophical Prison Outreach in Canada

P.O. Box 61512, 9350 Yonge St.

Richmond Hill, Ontario, Canada

L4C 0C9

For further information please contact:

William Caldwell, ph# 905-659-4404 or e-mail: wcaldwell1919@gmail.com

Arie van Ameringen email: arieva.perceval@gmail.com