Friday, June 14, 2013

Mot du Secrétaire générale - Juin 2013



Chers amis,

Le congrès qui s’est tenu à Montréal lors de la fin de semaine de l’AGA, les 18 et 19 mai derniers, fut l’occasion de rencontres, de partage autour un thème recherche apporté par de Dennis Klocek: Le défie de notre volonté sociale.  Il s’est terminé par une présentation d’eurythmie du groupe francophone de Montréal et de musiciens et de chanteurs professionnels.  Riche en impressions et reconnaissant de tous les apports de différentes personnes, je voudrais présenter quelques réflexions à la lumière des conférences.

Les conférences
Dans un premier temps, Dennis nous a situé les différents niveaux de la technologie en lien avec la volonté.   Comment la technologie qui apparaît comme magique c.-à-d. une force qui serait quelque chose qu’on ne peut expliquer, se manifeste à travers l’abstraction, les données (data) et est récupérée par les médias.

En face des forces spirituelles qui nous menacent, l’être humain peut exprimer sa volonté personnelle qui diffère de la volonté dans la nature.  Il est appelé par son travail à permettre le « désenchantement, » à libérer les élémentaux.  C’est l’image de la chute et de la rédemption.  Quand on est en contrôle de ses images, on devient un mage.  À l’époque du manas, on est appelé à créer des images vivantes dans le domaine social.
Dans un deuxième temps, Dennis a élaboré sur ce qui caractérise un être humain : c'est son activité. Quand on est sous l'influence de l'adrénaline, on n'est pas humain. La dépendance à des substances provoque un excès de dopamine, et entraîne un processus d'inflammation dans le cerveau. Il faut trouver l'équilibre entre l'inflammation et l'inhibition. La voie rosicrucienne est d'apprendre à penser et d'être capable de vivre avec des questions. Les vérités supérieures sont exprimées en paradoxe. Les images qui viennent du monde des sens doivent ¸être vécues comme une activité. Rentrer dans les images de façon vivante pour dégager l'activité humaine sous-jacente permet de stimuler notre volonté sociale. Ainsi on peut penser à tout le travail humain qui a été, par exemple, nécessaire pour construire un mur de briques. La rétrospective de la journée est aussi un exercice qui aide dans ce sens. La transformation du monde abstrait en images vivantes est un apport qu'on peut ensuite offrir aux dieux.

La rencontre des secrétaires généraux fin mars à Dornach
Vous avez peut-être lu dans Anthroposophy World Wide, des comptes-rendus de l’assemblée générale de la Société anthroposophique universelle. En effet, l'assemblée s'est déroulée dans une atmosphère de cordialité rarement vue depuis quelques années. Séja Zimmermann a été reconfirmée comme membre du comité directeur et Joan Sleigh a été élue comme nouveau membre. Virginia Sease a souligné le retrait de Sergei Prokofief comme membre actif du Vorstand, il demeure toutefois, membre honoraire.
 Les secrétaires généraux et les représentants de différents pays se sont rencontrés au cours des jours précédents de l’assemblée.  Il y a eu un échange sur le thème du développement de l’anthroposophie dans le monde. Le nombre de membres demeure relativement stable, alors qu'il y a une légère baisse en Europe, dans le reste du monde on remarque une augmentation. Il importe de mentionner le rapport de Hans Mulder de la Nouvelle-Zélande qui intervient souvent dans différents pays de l’Asie. Il nous a fait part du développement de l’éducation, de la biodynamie et de la première classe en particulier en Inde et à Taiwan. En Chine, il ya maintenant une douzaine d'écoles et plusieurs centaines de jardins d'enfants.

Le thème de l'année
Nous avons également abordé ensemble le thème de l’année.  « Le Je se reconnaît Soi-même ».  Ce thème est présenté en lien avec la mise en terre de la Pierre de fondation pour le premier Goethéanum, le 20 septembre 1913.

Dans ce contexte, Rudolf Steiner a parlé de l’importance du travail spirituel à notre époque.  En présentant le Notre Père inversé et plus tard le cinquième Évangile.   Ce thème du ''Je se reconnaît Soi-même '' peut nous amener à poser certaines questions: Qui est ce Je ? Où est ce Je? Quel est ce Je? Quel est l'expérience que chacun fait de son Je ? Le Je et le soi-même n'entretiennent pas les mêmes rapports que le Je et le moi. L'âme de conscience demande une véritable connaissance de son Soi. Les rencontres qu'on fait, les décisions qu'on doit prendre révèlent des aspects de notre Je.  Pour le IVe drame mystère Rudolf Steiner a choisi comme sceau un serpent qui se mord la queue. La conscience ne se fait pas sans heurts. Le darwinisme renie l'aspect spirituel de l'être humain et ne va pas plus loin que le raisonnement de Hamlet devant le crâne de Yorick, le fou du roi qui en parlant fait la réflexion que nous allons tous retourner en poussière et qu'il n'y a rien d'autre après la mort.

Nous sommes invités à plonger dans ce thème. Christiane Haid nous a fourni les références pour commencer nos propres explorations.

D'ailleurs il y deux événements aux Goethéanum qui valent la peine d'être mentionnés. Du 22-28 juillet, il y aura la présentation des quatre drames mystères dans le cadre du congrès Le renouveau du rosicrucisme par l'esprit de Michael, en septembre la célébration du centenaire de la pose  la pierre de fondation ( le 20) avec le congrès de la Michaëlie ( 24-28) qui sera aussi en lien avec cette commémoration.

Avant de clore, je dois vous annoncer que notre collègue Jean Balekian président du conseil va nous fausser compagnie pendant tout l'automne prochain. Jean doit prendre soin de sa santé afin de nous revenir en pleine forme. Nous l'accompagnons avec des pensées chaleureuses de prompt rétablissement. Dorothy LeBaron sera la personne à contacter pendant l'absence de Jean Balekian.

Je vous souhaite un bel été,

Arie van Ameringen

Secrétaire général

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