Notre Nouveau Membre du Conseil - JOHN BACH

- de John Bach

Je suis membre de la Société anthroposophique depuis le début des années 1990, et ai commencé à ressentir il y a plus ou moins cinq ans que le temps était venu pour moi de m’impliquer d’une manière plus officielle, plus visible. Lorsque Philip Thatcher m’a demandé de faire partie du Conseil, j’ai eu le sentiment qu’une nouvelle étape de mon lien avec l’anthroposophie avait commencé.

En plus de mon travail avec mes collègues au sein du Conseil en vue d’approfondir et favoriser l’anthroposophie au Canada, je mène des recherches dans le domaine de la biodynamie, notamment en ce qui concerne les deux approches différentes relatives aux semailles indiquées par Rudolf Steiner et par Maria Thun pour tenir compte des influences cosmiques.  Je travaille aussi avec les conférences de Rudolf Steiner sur les abeilles, et ai inauguré un projet pilote pour produire des lignées non greffées de reines d’abeilles. Ce travail se fait à Langley, en Colombie-Britannique dans une ferme où l’on cultive des fraises. Vous trouverez des articles donnant les détails du raisonnement et de la méthodologie pour ses deux projets de recherche, ainsi que mon calendrier des semailles biodynamiques, sur mon site web : www.bachbiodynamics.com. 

Notre rencontre et notre travail lors de l’AGA de Vancouver ont inspiré en moi un sens de collégialité et d’harmonie. J’envisage avec plaisir la continuation de mon travail avec ce cercle d’anthroposophes chaleureux et sincères qu’est le Conseil, et suis enthousiaste à l’idée d’avoir l’occasion de rencontrer d’autres membres à travers le Canada.

AGA et Conférence Des Membres 2014

- de Siobhan Hughes

Le samedi 17 mai dernier, plus de 45 membres de la Société se sont réunis dans la grande salle de la Vancouver Waldorf School pour participer à notre assemblée générale annuelle. Nous avons eu la joie de pouvoir faire 30 minutes d’eurythmie sous la direction d’Esther Chase. Nous nous sommes ensuite divisés en petits groupes pour réfléchir ensemble sur le but de la Société anthroposophique tel qu’exprimé dans les statuts, qui datent de 1953. Beaucoup d’entre nous ignoraient complètement cet énoncé des objectifs de la Société : 

Promouvoir et favoriser la science de l’anthroposophie et la diffusion de ses principes selon les enseignements de Rudolf Steiner, et par là promouvoir et favoriser le développement de la fraternité humaine et la vie morale, culturelle et artistique de l’humanité.

On nous a fourni des questions à étudier en petits groupes. La première de ces questions : « En tenant compte de ce que vous avez entendu ce matin et de votre expérience personnelle, quel est le but de notre Société? » Nous avons approfondi cette question intensivement dans notre petit groupe et avons communiqué ensuite les résultats de cet échange avec le grand cercle. On nous a ensuite fait changer de groupe pour nous pencher sur les questions suivantes : « Comment cet objectif peut-il être atteint dans notre Société actuelle? Pourquoi est-ce qu’on nous demande notre avis sur cette question? Que pouvons-nous faire? »

L’échange dans notre groupe a revêtu une qualité à la fois amicale et inspirante; certes, nous n’étions pas toujours tous d’accord, mais on a pratiqué une véritable écoute.  Grâce aux mots et aux images apportés, les réponses abrégées, les couleurs et les mots isolés ont été imprégnés de vie.

De retour dans le grand cercle, nous avons eu droit à des présentations personnelles touchantes et avons pu partager avec les autres notre lien avec la Société et notre propre travail anthroposophique. La plupart des participants venaient de la région de Vancouver, un bon nombre de l’Île de Vancouver, et nous étions quelques-uns qui étaient venus de plus loin. Bien que ce moment ne figurait pas à l’ordre du jour officiel, le fait d’avoir pris du temps pour ces présentations nous a donné l’occasion de créer des liens et de partager quelques rires.

Après un repas délicieux et préparé avec soin par un des enseignants de l’école, nous avons entamé le volet officiel de l’Assemblée générale annuelle. Nous avons confirmé les membres du Conseil pour l’année prochaine, dont un nouveau membre, John Bach de Vancouver. On a entendu plusieurs questions pertinentes relatives aux changements effectués par le Goethéanum et aux finances de notre Société. J’aurais souhaité qu’il y ait davantage de participation et de conversation lors de l’AGA et aurais souhaité que tout le monde ait lu préalablement les documents envoyés d’avance par le Conseil. Faire preuve d’un véritable intérêt pour la Société est une responsabilité que nous portons tous, car c’est seulement de cette manière que nous assumerons pleinement notre qualité de membre et aider la Société à grandir, à se métamorphoser et à nous-mêmes à approfondir notre travail.

En ce qui concerne le congrès, c’était un véritable plaisir que d’entendre la contribution du conférencier invité Dennis Klocek. Plus de 60 personnes ont rempli la grande salle samedi soir et se sont tassées dans le Rudolf Steiner Centre à North Vancouver dimanche pour pouvoir assister à ses conférences. Dennis Klocek a axé ses causeries sur les commentaires de Paul Allen sur Les Noces Chymiques de Christian Rose-Croix. Nous avons ensuite exploré quelques-uns de ces thèmes avec un partenaire, avons vécu quelques moments d’émerveillement, et avons réfléchi sur des questions telles que : le rôle des arts dans l’assimilation des idées et comment apprendre à être « éveillés » pendant notre sommeil. Je continue à relire les notes que j’ai prises pendant les conférences et à travailler avec deux glyphes que Denis a partagés avec nous : l’homme blessé et la grande monade.

Je vous remercie chaleureusement, Dennis – vous nous avez offert trois conférences d’une richesse inestimable! Et je tiens à remercier également nos hôtes de Vancouver et les membres du Conseil qui ont organisé le congrès et l’AGA et je les remercie sincèrement pour tout le travail qu’ils réalisent durant l’année.

Appel de l'Ukraine aux anthroposophes du monde entier

- Jean-Sébastien Catalan

Des anthroposophes se sont réunis en Ukraine à plusieurs reprises depuis Janvier 2014 afin de tenter de comprendre les troubles qui ravagent ce pays et d'y porter remède. Lors de leur dernière rencontre, du 3 au 5 Mai à  Kiev, ils ont fondé une initiative et appellent maintenant fraternellement les anthroposophes du monde entier à s'y joindre. J'ai pu participer à ces rencontres et ma tâche est ici d'en rapporter l'essentiel.

Diverses rencontres se sont déroulées mi-Janvier à  Kiev et Odessa, principalement afin d'écarter le danger de clivage au sein de la communauté anthroposophique du fait des différences de jugement sur la situation sociale et politique du pays. Un moyen efficace fut trouvé dans des entretiens hebdomadaires tenus dans le sens du chemin vers le Christ par la pensée. (Rudolf Steiner, le 11 février 1919, volume 193: «...et il (Le Christ) dit aujourd'hui: ce que le moindre de vos frères pense, vous devez considérer que c'est moi qui le pense en lui et que je ressens avec vous lors de votre évaluation de sa pensée face à votre pensée et dans l'intérêt social que vous éprouvez dans ce qui se déroule dans l'âme de l'autre.» Ces entretiens se déroulent aujourd'hui dans différentes villes.

En Avril (Pâques), nous avons intensément travaillé sur la situation de l'Ukraine et sur la volonté de formation de la communauté anthroposophique avec des amis d' Odessa, de Kiev, Donetsk, Dnipropetrovsk et Vinnitsa (Ouest-Ukraine). Le travail fut difficile et pris fin sans résultats apparents mais se révéla par la suite fructueux au vu de la création de nouveaux groupes de travail et de diverses réactions ultérieures de participants. C'est pourquoi nous nous sommes à nouveau rencontrés deux semaines plus tard dans l'espoir de pouvoir fonder une initiative supra-régionale, ce qui fut le cas. Cette initiative repose sur la confiance en l'efficacité de l'esprit et veut œuvrer sur le seul sol de la communauté anthroposophique. Elle doit offrir une résistance à un surcroît de chaos et tenter de transformer le mal actuel en bien.

Comment peut se réaliser ce travail commun dans cette communauté spirituelle mondiale?

Chaque travail réalisé dans une union consciente avec cette communauté spirituelle et ses buts peut être d'une grande aide et chacun peut lui donner librement la forme qu'il souhaite. Dans la recherche d'efficacité optimale nous avons abouti à Kiev à la proposition suivante:

Les membres de cette «branche universelle» travaillent chaque semaine en communautés sur un texte de Rudolf Steiner. Le premier, à approfondir jusqu'au 21 Juin serait: «Communauté au dessus de nous, Christ en nous.» Conférence du 15. Juin 1915, volume 159. La communauté d'initiatives ukrainienne donnera à temps sa nouvelle recommandation.  Au début de chaque travail, on pourrait réciter le verset relatif à l'esprit du peuple:

Toi, Esprit de ma région terrestre!

Révèle ton âge de lumière

A l'âme dotée du Christ,

Afin que par son effort elle puisse

Dans le cercle des sphères de paix,

Te trouver, retentissant louange et puissance

Du sens humain dévoué au Christ.

Les membres de cette communauté mondiale de résistance (individus, groupes, branches) peuvent se faire connaître auprès des coordinateurs de l'initiative et, si ils le souhaitent, donner leur adresse mail afin de participer aux échanges. La liste des participants sera actualisée en permanence et disponibles aux adresses ci-après.

Informations et coordination:

En russe: Ilona Korol, Odessa, ilonakorol@gmail.com  /  ko_ilona@ukr.net

En ukrainien: Editions Nairi, Kiew, nairi@i.com.ua

En français, espagnol, anglais, catalan, allemand: Jean-Sébastien Catalan, Ulm, samenkorn@posteo.de

A noter: Le congrès de pentecôte à Ulm du 6 au 9 Juin traitera des missions des peuples d'Europe centrale et d'Europe de l'Est ainsi que des troubles actuels en Ukraine en lien avec le développement de L'Europe. Infos:

MI KA EL - Alliance pour le développement de l'anthroposophie. (www.bundulm.eu)

Pour l'initiative de résistance ukrainienne,

Jean-Sébastien Catalan - Ulm, jeudi, le 8 Mai 2014.

Visite Avec Les Membres à Calgary et L’AGA 2014 à Vancouver

 - de Jean Balekian

          Chers (es) amis (es),

          En route pour l' AGA à Vancouver,  Arie van Ameringen et moi-même avons pris le temps de rencontrer les membres et amis(es) à Calgary le 13 mai.

      Nous étions 12 assis en cercle, à la Calgary Waldorf School, à nous présenter brièvement et à raconter comment nous avons rencontré l'anthroposophie. Après ce moment chaleureux de biographie, nous sommes rentrés dans le processus de réflexion portant sur le but de la Société anthroposophique au Canada tel qu'écrit dans notre charte en 1953. Ce processus a débuté à l'AGA de Montréal et a voyagé depuis à Ottawa , à Toronto, avec les lecteurs de classe et se poursuivra à Vancouver pour se compléter en Nouvelle-Écosse cet automne. De ces ateliers un des points qui en ressort est la métamorphose des termes « promouvoir et favoriser » qui deviennent,  « incarner »  (embody) l'anthroposophie. Dorothy LeBaron, responsable de ce processus au conseil, vous tiendra au courant dans un compte rendu plus détaillé.

     Par la suite, nous avons eu droit à une visite éclair de ce nouveau bâtiment qui accueille des élèves du jardin d'enfants à la neuvième année. Nous avons ressenti tout le soin que l'équipe porte pour répondre aux besoins des enfants et des élèves.

     Le lendemain par une journée ensoleillée, nous avons eu une conversation avec des membres de la classe qui s'est terminée par un échange sur la méditation. Après avoir partagé un potluck, chacun est retourné à ses occupations et nous,  vers notre vol pour Vancouver. Un grand merci à Margaret et John Glanzer pour leur accueil chaleureux et surtout à John qui a organisé toutes ces rencontres. Il en ressort de cette escale le besoin de créer et multiplier les occasions de se rencontrer et d'échanger entre les membres des autres régions du Canada.

     Après un court vol, nous nous retrouvions à humer l'air salin et à admirer la cascade de fleurs et de couleurs qu'offre Vancouver en ce mois de mai. La première rencontre du conseil se tenait chez notre nouveau collègue John Bach. Il nous accueille dans son jardin alors qu'il prenait soin de ses abeilles. Les rencontres de préparation pour l'AGA eurent lieu au Rudolf Steiner Center (RSC).

     L'AGA et le congrès eurent lieu dans la grande salle de la Vancouver Waldorf School et au RSC. La matinée, consacrée à développer une image de la vie anthroposophique autant dans le monde qu'ici au Canada, débute par des exercices d'eurythmie guidés avec enthousiasme par  Esther Chase. Ces mouvements et rythmes réchauffent l'atmosphère pour une journée de conversation et d'échange.

      Arie van Ameringen nous donne des nouvelles des activités au Goethéanum  et à travers le monde. Il introduit le thème de l'année: « le Je se reconnait à la lumière de l'approbation michaélique du monde ». Par la suite, dans le grand cercle, une quarantaine de membres se sont présentés et ont raconté brièvement les activités ou les questions qui animent leur groupe ou leur région.

     Après une pause bien méritée, Philip Thatcher ramenait notre attention sur les temps difficiles en Ukraine et il demandait de porter consciemment notre soutien aux membres et amis qui ont à traverser cette épreuve. Ceci était suivi par une café — conversation qui avait pour thème le but de la société anthroposophique au Canada. Dorothy LeBaron a invité les membres à s'asseoir aux différentes tables pour former six groupes. Voici quelques réflexions :

•      Avoir une conversation authentique avec le monde.   
•      Être présent dans le monde. 
•      Vivre l'amour dans le monde                            
•      Se lier au Christ                                                         
•      Explorer activement la science de l'esprit
•      Pour nourrir le travail social artistique de l'humain

      En début d'après-midi Patricia Smith, artiste en art de la parole, nous a amené à travers plusieurs exercices « à parler » les paroles du rythme du samedi de la Pierre de Fondation, avec enthousiasme et recueillement. Merci d'avoir fait vibrer ces paroles autant dans la salle qu'en chacun de nous.

      Après l'adoption du compte rendu de la dernière AGA, nous avons passé en revue l'année avec le travail sur le certificat de prorogation et les statuts. Un grand merci à tous ceux qui ont aidé à réaliser ce long et nécessaire travail pour maintenir notre statut légal d'organisme de charité.

    

     La présentation du budget par notre trésorier Douglas Wylie fut l'occasion d'aborder les besoins financiers de la société en général et du Goethéanum  qui se refléteront par une augmentation de la contribution de 10 $ acceptée par l'assemblée. L'assemblée a confirmé la résolution du conseil de faire une demande pour le certificat de prorogation et a confirmé la promulgation des nouveaux statuts. Ceci nous permettra de faire la demande dans les délais requis par la nouvelle loi. Avant l'ajournement nous nous donnons rendez-vous le samedi 16 mai 2015 l'AGA à Toronto.

     Cette fin de semaine était couronnée par le congrès sur « Christian Rose-Croix et la méditation anthroposophique » avec Dennis Klocek comme conférencier invité. La soixantaine de membres et amis ont suivi avec attention les trois conférences-ateliers caractérisant les trois étapes du pèlerinage de l'âme sur le chemin du développement spirituel.

     À l'approche de la Saint-Jean, accueillons « la révélation du spirituel qui partout s'active et emplit de vie la totalité de la nature. »         - Rudolf Steiner

Mot du Secrétaire général - Juin 2014

- Arie van Ameringen

Chers amis,

                Dans quelques semaines, il y a aura 100 ans que la Première Guerre mondiale éclatait et allait bousculer et changer tout le  cours du 20^e siècle. Les raisons sociales et politiques de l’époque nourries de sentiments nationalistes ont été des déclencheurs et ont marqué le déroulement des événements tragiques du siècle dernier. Aujourd’hui, lorsqu’on observe la situation en Europe et ailleurs dans le monde, on constate une remontée de sentiments nationalistes martelant sur la fierté, la supériorité et dans plusieurs cas, le désir de créer des régions ou pays indépendants. On semble faire un retour vers le passé où des valeurs nationales et régionales veulent prendre le dessus sur les valeurs humaines universelles, alors que de nouvelles formes sociales doivent voir le jour. Dans notre pays, on n’est pas à l’abri de cette tendance. Vous vous souvenez peut-être comment en 2012, notre gouvernement mettait l’accent sur la victoire du Canada sur les États-Unis lors d’une bataille de 1812 pour mousser notre fierté et aux  dernières élections au Québec, le Parti Québécois jouait sur des sentiments d’identité nationale d’un niveau assez simpliste.

La communauté spirituelle

le Dimanche 8 juin, j’assistais à la Fête de la Pentecôte de la branche Sofia (anglais et français) à Montréal qui, dans les deux langues, abordait cet événement des langues de feu décrit dans les Actes des Apôtres. Dans le cercle, chacun des participants apportait une contribution pour la compréhension de la fête de la Pentecôte. Nous avons ainsi évoqué cette image de langue universelle,  toute humaine, au-delà d’une langue régionale, celle qui réunit tous les êtres sur la terre, cette langue hautement spirituelle qui réunit les êtres humains de toute tendance. En 1916, Rudolf Steiner disait par rapport au festival de la Pentecôte :

‘’Et pour ceux qui sont à la recherche du spirituel, cette fête de la Pentecôte a un sens et une profondeur particulière; c’est un appel continuel pour un renouveau de la quête spirituelle. À notre époque, il est nécessaire de prendre ces pensées à propos de cette fête avec un sens plus aigu qu’à d’autres époques… Car la façon que nous allons sortir des événements tragiques de notre temps va dépendre en grande partie de comment les êtres humains vont être capables de vivre ces pensées’’. (Cologne, 7 juin 1916) 

Des questions au sein de la Société

En avril dernier, après l’assemblée générale au Goethéanum, je réalisais comment certaines questions fondamentales sont toujours présentes comme des défis auxquels la Société doit  faire face.

 J’en mentionne quelques-unes et les aborde brièvement avec des exemples :

• Comment protéger Rudolf Steiner et son œuvre?
• Quelle est notre attitude envers «  l’autorité » dans la Société? 
• Comment agir avec les mouvements antagonistes?
• Comment prend-on des décisions qui tiennent compte d’une représentation de tous les membres?   

Avec la levée des droits d’auteurs, les œuvres de Rudolf Steiner peuvent être publiées par quiconque sans que la Rudolf Steiner Nachlass (maison qui possède toutes les oeuvres original à Dornach –  à ne pas confondre ici avec le comité directeur qui n’a pas de juridiction dans ce domaine) puisse imposer son droit de regard. On le constate avec la publication récente de quelques ouvrages commentés par Christian Clement dans la prestigieuse maison d’édition (non-anthroposophique) Frommann-Holzboog en Allemagne. Les quelques ouvrages publiés avec commentaires soulèvent déjà beaucoup de réactions; d’après certains, on semble dénaturer complètement le travail de Rudolf Steiner.

Il y a malheureusement des critiques, pas toujours constructives, qui circulent quant aux  décisions prises au Goethéanum     . Le comité directeur ne veut pas opter pour un président de la Société, mais travaille avec le comité élargi (les secrétaires généraux des Pays-Bas, de l’Allemagne et la Suisse), les responsables des sections et fait appel deux fois par année à tous les secrétaires généraux pour consultation. C’est intéressant d’observer que le mot « autorité » réfère d’abord à la notion de soi (« auto »). Dans ce sens, les décisions prises doivent être rendues par consensus. Il reste que notre soutien au Goethéanum et aux décisions qui y sont prises est d’une importance primordiale.

Parfois des positions antagonistes doivent vivre côte à côte. Les récents débats autour des écrits de Judith Von Halle et les commentaires de Sergei Prokofief ont amené une polarisation de certains groupes. L’ère michaélique nous demande de faire preuve de plus en plus de responsabilité ainsi que de créer de nouvelles formes de collaboration qui ne soient pas issues de la tradition. Le Goethéanum a encore une fois prévu une journée de rencontre à l’intention des membres, soit le 8 novembre prochain afin d’aborder les sujets qui portent à controverses. Cette initiative est assurément louable,  car elle favorise la rencontre entre les membres.

À la dernière assemblée de la Société à Dornach, j’étais frappé par le fait que la plupart des membres présents venaient des pays limitrophes alors que la prise de décision se faisait au nom de tous les membres. Nous avons le même défi au Canada, quand une assemblée se tient à un endroit donné et que les décisions sont votées et acceptées par une majorité de membres locaux.

Le thème de l’année

Le thème s’ajoute au thème de l’année précédente : Le « Je »  se reconnaît à la lumière de l’affirmation michaélique du monde. Le «Je » ne peut se connaître qu’en rencontrant l’autre. Les relations karmiques qui sont identifiées apportent une dimension riche pour le travail en commun. Cette connaissance de soi peut devenir une source pour agir dans le monde. Un agir basé sur une compréhension éclairée des besoins de notre époque. En allemand,  le mot Bejahung (affirmation)  comprend le mot « Ja », le oui.

Dire oui au monde est une intention qui malgré tous les éléments négatifs que l’on observe : pollution, violences,  inégalités sociales, etc. appelle  une action qui sort des sentiers battus, qui innove et favorise un espoir pour le monde de demain. On peut le faire au  réveil du matin en ayant cette pensée affirmative que notre travail intérieur peut être un soutien à nos actions. L’affirmation michaélique doit nous inciter à spiritualiser nos actions.

Bon été à tous,

Arie van Ameringen

Secrétaire général

Society AGM and conference 2014

- by Siobhan Hughes

On Saturday May 17, over 45 society members gathered in the auditorium of the Vancouver Waldorf School for our annual AGM. We were fortunate to have Esther Chase get us moving with 30 minutes of eurythmy. We then met in small groups to discuss the purpose of the Anthroposophical Society, which was formed in 1953. Many of us may not be familiar with the stated purpose:

To promote and foster the study of the science of anthroposophy and the dissemination of its principles, according to the teachings of Dr. Rudolf Steiner, and thereby to promote and foster the development of human brotherhood and the moral, artistic and cultural life of humanity

We were presented with questions to be discussed in small groups. The first was: "Out of what you have heard this morning and your own experience, what is the purpose of our society?" We worked this through in our small group and then shared with the full circle. We then changed groups and discussed: “How can this purpose live in our society today? What is this purpose asking of us? What can we do?"

The quality of the conversation was engaging and inspiring, not always agreement but true listening. Words and pictures brought to life the bullet-point responses, colours, and single words.

Back in the large circle we had the opportunity for touching and engaging introductions and for sharing something of how we connect to the society and to our anthroposophical work. Most people were from the Vancouver area, with a good contingent from Vancouver Island and a few of us from afar. While it was not originally on the agenda in this format, taking this time allowed us to connect with each other and share a few laughs.

After a meal that was tasty and beautifully prepared by a teacher at the school, we headed into the formal AGM. We affirmed our council members for the coming year including a new councilor, John Bach of Vancouver. Several good questions related to changes at the Goetheanum and to finances. I would have welcomed more participation and conversation at the AGM and would have appreciated it if we had all read the documents that the council produced for our meeting. Show an interest in the activities of the society! It is the responsibility of all of us to grow, shape, and deepen our work.

It was a true pleasure to hear guest speaker Dennis Klocek's contribution to the conference. Over 60 people filled the auditorium Saturday evening, and packed the room at the Rudolf Steiner Centre in North Vancouver on Sunday to hear him. His lectures focused on themes from Paul Allen’s commentary on the Alchemical Wedding of Christian Rosenkreutz. We then worked through some of the themes with a partner, experienced several ah-ha moments, and pondered questions such as the role of arts in digesting ideas and learning to be ‘awake’ in our sleep. I continue to reread my notes from the lectures and work with two glyphs that Denis shared with us – the wounded man and the great monad.

Thank you Dennis for an incredibly packed three lectures! Thanks to our wonderful hosts in Vancouver! And thanks to the council for putting on the conference and AGM and for all the work they do throughout the year.

Letter from the General Secretary - June 2014

- by Arie van Ameringen

Dear Friends,

In several weeks it will be the one hundredth anniversary of the outbreak of the First World War, an event that was to disrupt and change the entire course of the 20^th century. This conflict, which resulted in the devastating events of the last century, was triggered by social and political decisions based on sentiments of nationalism. Today, when we observe the situation in Europe and elsewhere in the world, we note a resurgence of nationalism fired by slogans extolling pride, national or ethnic superiority and even in some cases the creation of independent regions or countries. It would seem that the tendency now is to fall back into old patterns where national and regional values trump universal human values, instead of working to create the new social forms which our contemporary world requires. And here in Canada we are not above using the same sort of tactics. You will perhaps recall how in 2012 our own government played on our sense of pride by bringing up the victory of Canada over the United States in a battle of the war of 1812, or how in the recent Quebec elections the Parti Québécois attempted to fire up a sense of national identity using the most simplistic of arguments. 

Spiritual Community

On June 8^th I attended the gathering of the Sophia Branch’s Whitsun festival in Montreal, where in both languages members exchanged thoughts regarding the descending of the tongues of fire described in the Acts of the Apostles. In the circle, each participant brought a personal contribution to share with the others as we all worked together to develop an understanding of the Festival of Whitsun. In this context we called to mind the image of a universal language, universally human, above and beyond regional languages – a highly spiritual language which unites all beings on earth and brings together human beings of all beliefs. In 1916 Rudolf Steiner spoke of Whitsun in the following way:

“And so for those who are seeking for the spiritual, this festival of Whitsun has a meaning and content of special profundity, calling ever and ever again for perpetual renewal of the spiritual quest. In our days it is necessary that these thoughts of the festival should be taken in a deeper sense than at other times. ..For how we shall emerge from the grievous events of this age will depend very largely upon how deeply men are able to experience these thoughts.” Cologne, June 6, 1916

Questions within the Society

Last April, following the Annual General Meeting at the Goetheanum, I became aware of how certain basic questions recur constantly and represent permanent challenges for the Society.

I shall mention some of them here and offer examples of these ever-present challenges:

·         How do we protect Rudolf Steiner and his work?

·         What attitude do we adopt regarding the question of “authority” within the Society?

·         How do we deal with movements antagonistic to ours?

·         How do we make decisions that take into consideration the opinions of all members?

Since the lifting of copyright restrictions Rudolf Steiner’s works can be published by anyone without the Rudolf Steiner Nachlass having any effective control over the matter (note: the Nachlass is the Dornach publishing house which owns all the original works – not to be confused with the Executive Committee which has no jurisdiction over this matter). This has led to the recent publication of several of Rudolf Steiner’s works by the prestigious German publishing house Frommann-Holzboog in a critical edition with comments by Christian Clement. The several volumes already published with commentary have raised many reactions - some say that the comments are a complete distortion of the nature of Rudolf Steiner’s work.

And sadly, much criticism heard (not always constructive in nature) regarding decisions made at the Goetheanum. The Executive Committee has chosen not to nominate a Society president; it now works with an extended committee including the General Secretaries of the Netherlands, Germany and Switzerland, and the various section leaders. Twice a year they also consult with all the General Secretaries. It is interesting to note that the term “authority” refers to the sense of self (“auto”). If we take this meaning to heart, decisions which affect the whole must be reached by consensus. The fact remains that our support for the Goetheanum and for the decisions made there is of vital importance.

There are times when opposing positions must be able to exist side by side. The recent debates regarding the writings of Judith Von Halle and Sergei Prokofieff’s publications commenting on these writings have resulted in a polarization among certain groups. The Michael epoch requires of us that we become more and more personally responsible and work to create new forms of collaboration that cannot be based on those that have traditionally served us in the past. Once again this year the Goetheanum has scheduled a “members’ day” (for November 8^th) in order to create a space in which members can voice their concerns. This is most certainly a praiseworthy initiative, because it aims to facilitate a true meeting among members.

At the last meeting of the Society in Dornach, I was struck by the fact that most of the members present came from the bordering countries even though the decisions made at the AGM affected all members everywhere. In Canada we face the same challenges; when an AGM is held in one part of the country, the decisions made are approved by an assembly constituted primarily of local members.

The theme of the year

This year’s theme builds on that of last year: The “I” knows itself in the Light of Michaelic World Affirmation. The “I” can only know itself by meeting another human being. Karmic relationships that can be identified bring a special richness to the efforts we make towards finding a way of working together. And this knowing oneself can become a source of strength for one’s activity in the world – an activity based on an enlightened understanding for the needs of our time. In German, the word Bejahung (affirmation) contains the word “ja” (yes).

Saying “yes” to the world implies an intention which is in fact a call to action, unconventional, innovative and full of hope for the world of tomorrow despite the negative elements we see around us (pollution, violence, social inequality, etc.)  We can wake up every morning with the affirmative thought that our inner work can be a support for our outer activity, a Michaelic affirmation challenging us to spiritualize the deeds we perform in the world.

Wishing you all a wonderful summer,

Arie van Ameringen

General Secretary

Impressions from the Calgary Members Meeting and the Annual General Meeting

 - by Jean Balekian

Dear Friends,

On the way to the Vancouver AGM, Arie van Ameringen and I took the time to meet with members and Friends in Calgary on May 13^th.

There were twelve of us at this gathering, which was held at the Calgary Waldorf School. We took turns speaking, introducing ourselves and briefly describing how we came to meet anthroposophy. After this warm biography sharing, we entered into the process of exploring together our thoughts on the aims of the Anthroposophical Society in Canada, as it appeared in our 1953 charter. This process had begun at the Montreal AGM and had then been taken to Ottawa and to Toronto, with the Class Holders and was soon to be experienced at the Vancouver AGM and finally in Nova Scotia in the fall. One common thread has come out of these workshops so far. It is the metamorphosis of the words “to promote and facilitate” anthroposophy into the term “to embody” anthroposophy. Dorothy LeBaron, who has been in charge of this process for the Council, will provide you with an update in a more detailed report.

Following this gathering, we were taken on a rapid tour of the new building that will house classes for students from kindergarten to grade nine. We became immediately aware of all the care and concern that had gone into providing for the children’s true needs.

On the following day (beautiful and sunny!) we held a conversation with Class members which ended with an exchange on the subject of meditation. After a potluck meal, all then went their separate ways, and we headed for our flight to Vancouver. We extend our most sincere appreciation to Margaret and John Glanzer for their warm welcome and a special thanks to John, who had organized this series of gatherings. This stopover in Calgary made abundantly clear the need to provide more of these opportunities for members from the various regions of the country to meet and exchange with one another.

After a brief flight, we were breathing sea air and admiring the beautiful colors of the flower-laden landscape so typical of Vancouver in May. The first council meeting took place at the home of our new colleague, John Bach. He welcomed us in his garden, where he was caring for his bees. The preparatory meetings for the AGM took place in the Rudolf Steiner Center (RSC).

The AGM and Conference were held in the large hall of the Vancouver Waldorf School and in the RSC. The morning was given over to building an image of how anthroposophy is living in Canada and in the world. It began with eurythmy exercises led with enthusiasm by Esther Chase. These rhythms and movements warmed the atmosphere and prepared the mood for a day of conversation and dialogue.

Arie van Ameringen brought news of activities at the Goetheanum and elsewhere in the world. He introduced the theme of the year: The “I” knows itself in the Light of Michaelic World Affirmation. Following this, in a large circle, some forty members introduced themselves and briefly described the activities and questions carried by the groups in their respective regions.

After a well-deserved break, Philip Thatcher called our attention to the difficult situation in the Ukraine, and encouraged us to carry our conscious support for the members and friends who are undergoing this trial. This was followed by a “café-style” conversation on the theme of the aim of the Anthroposophical Society in Canada. Led by Dorothy LeBaron, the members were invited to sit at various tables so as to form six separate groups. The following are some of the ideas that came out of this exercise:

• To be in true conversation with the world.
• To reach out.
• To live love in the world
• To connect to Christ
• To actively explore the science of the spirit
• To nourish human artistic social work.

  The afternoon began with our being led by Patricia Smith through several speech exercises. Patricia soon had us “speaking” the Saturday rhythm of the Foundation Stone Meditation – enthusiastically … contemplatively. Our warm thanks go out to her for giving us the experience of how these words could stir us both outwardly and inwardly.

After adopting the minutes of our last AGM, we moved on to a review of the year’s activities including obtaining our certificate of continuance and rewriting the bylaws. We are sincerely grateful to all those who took part in this arduous task. These changes are absolutely essential if we wish to be able to retain our status as a charitable organisation.

The presentation of the budget by our treasurer Douglas Wylie afforded us the chance to discuss the financial needs of the Society in general and also those of the Goetheanum. The assembly approved the contribution increase of $10 per member to cover these needs.The assembly approved the Council’s resolution to apply for our certificate of continuance and confirmed the issuing of the new bylaws. This approval will allow us to file our official request within the time limit prescribed by the new law. Before adjourning, we announced that the next AGM would be held on Saturday, May 16, 2015 in Toronto.

    

The weekend then focussed on the conference. The conference theme, “Christian Rosenkreuz and Anthroposophical Meditation” was carried by guest lecturer Dennis Klocek. The approximately 60 participants, members and friends alike, were extremely attentive during the three lecture/workshops. The lecturer characterized for us the three stages of the soul’s pilgrimage on the path towards spiritual development.

As St-John’s tide approaches, let us open ourselves up to “the revelation of the spirit which becomes active everywhere and fills all of nature with life.” (Rudolf Steiner)

Introducing John Bach - Our Newest Council Member

- by John Bach

I have been a member of the Anthroposophical Society since the early 1990s, and have felt that over the last 5 years or so that my time to start participating in more outward ways to the Society had come. When Philip Thatcher asked me to join the Council, I felt that a new chapter in my life and in my relationship to Anthroposophy had begun. 

In addition to working with my fellow Council members to deepen and foster Anthroposophy in Canada, I also conduct biodynamic research into the two different approaches to sowing seeds according to cosmic influences given by Rudolf Steiner and Maria Thun. I have also studied Rudolf Steiner’s lectures on honeybees, and as a result of this have started a pilot project to produce non-grafted lineages of queen bees. This work is taking place at a strawberry farm in Langley, B.C. Detailed essays on the rationale and methodology for both of these research projects, along with my biodynamic planting calendar can be found at my website at www.bachbiodynamics.com. 

Our meeting and working at the Vancouver AGM brought for me a great sense of collegiality and harmony. I look forward to further work with this warm and sincere group of anthroposophists that are the Council, and with meeting more of the membership throughout Canada. 

An Appeal from the Ukraine to all Anthroposophists

- by Jean-Sébastien Catalan

Beginning in January 2014, anthroposophists in the Ukraine have held a number of meetings aiming to promote a better understanding for the unrest in their country and in the hope of providing a healing counterbalance. At their last meeting (May 3^rd to 5^th) in Kiew, a broadly-based initiative was set in motion, with an appeal to anthroposophists from all over the world to join in the spirit of brotherhood. I was able to take part in these working sessions, and would like to give a brief progress report.

In mid-January various meetings took place in Kiew and Odessa, devoted mainly to averting the growing threat of a split in the anthroposophical community – a threat arising from conflicting views about the social and political situation in the country. As a first expedient, it was decided to hold a series of weekly conversations between representatives of opposing views, bearing in mind the words spoken by Rudolf Steiner on 11^th February 1919 (“A Path to Christ through Thinking”, GA 193): “... and thus He (Christ) speaks today: Whatever the least of your bothers thinks, you should regard in this light: that I think in him, and that I feel in you, as you weigh up his thoughts against your own, when you develop social interest in what is living in the other soul.” These conversations are currently being held in various cities. In April (during Easter) intensive work was carried out with friends in Odessa, Kiew, Donezk, Dnjepropetrowsk and Vinnitsa (Western Ukraine) on the themes: “The Will to Build Communities” and “Spotlight on the Ukraine – What needs to Happen?”. The work was difficult and ended without any apparent results; only afterwards did some of its fruits come to light – in the formation of further working groups and through remarks made later by various participants. Therefore we were able to meet again two weeks later – this time only in Kiew, although some friends from Odessa were also present. Our aim to start a broadly-based initiative met with success.

This initiative is based on trust in the effective working of the spirit and strives to develop its impulses on the foundation of the anthroposophical community. It aims to offer resistance, and so help to avert further chaos and to transform the present ills to good.

How can the collaborative work of this international spiritual community take shape?

Every endeavour in connexion with this spiritual community and its goals can be effective and helpful, and each individual has free scope to develop her or his initiatives. In seeking for the most effective means of resistance, the following proposal was put forward in Kiew:

The members of this “World Branch” work together in communities on a text by Rudolf Steiner. Initially (until 21^st June, 2014): “Community above us, Christ in us!” (Lecture given in Düsseldorf on 15^th June, 1915). The Initiative-Community in Kiew will propose a further text at a later point in time.

At the beginning of each working session, the verse dedicated to the Folk-Spirit can be spoken:

You, the Spirit of my space on earth,

Reveal the Light of your Age

To the soul imbued with Christ,

That striving it can find you

In the chorus of the Spheres of Peace,

You, resounding with the praise and power

Of the human spirit, devoted to Christ.

The members of this International Community of Resistance (whether as individuals, groups or branches) can register with the co-ordinators and, if they so wish, enter their mail addresses to exchange ideas. The list of participants will be kept up to date, and can be obtained via the following addresses:

Further Information and Co-ordination:

Russian: Ilona Korol, Odessa, ilonakorol@gmail.com  /  ko_ilona@ukr.net

Ukrainian: Kiew: nairi@i.com.ua

French, Spanish, Catalonian, English, German: Jean-Sébastien Catalan, Ulm,  samenkorn@posteo.de

Please take note of the following event: Whitsun Conference in Ulm from 6^th to 9^th June, 2014. “The Shared and Individual Tasks of the German and Russian Nations after their Tragic Destinies in the 20^th Century. The Unrest in the Ukraine and the Development of Europe.” (Bilingual: German – Russian).

MI KA EL – Association for the Furtherance of Anthroposophy (registered association), www.bundulm.eu

For the Resistance Initiative in the Ukraine,

Jean-Sébastien Catalan – Ulm, Thursday 8^th May, 2014