Wednesday, June 20, 2012

Eurythmie Hommage

-  Andrée Lanthier

Par un beau dimanche ensoleillé, le 29 avril 2012, plus de 250 personnes se sont rendus à l’école Rudolf Steiner de Montréal qui était l’hôte d’un événement unique. Il s’agissait du spectacle EURYTHMIE-HOMMAGE. Hommage à ses cent ans et à son créateur Rudolf Steiner et aussi à Madame Christa Kuehn, la pionnière de cet art au Québec. Pour cette fête, dix eurythmistes ont témoigné de l’amour de leur art en offrant avec joie leur travail. Cinq d’entre elles sont venues spécialement pour cette occasion (Marjorie Taliano de Norvège, Marie-Ève Piché, Sea -Anna Vasilas, Isabelle Verrier, Kochava Duschenes des USA).

Cinq autres eurythmistes se sont rencontrés à partir de l’automne 2011 pour soutenir l’organisation de l’événement mais aussi pour travailler le Zodiaque et la série évolutive ainsi que duo et solo. (Sylvie Richard de Ottawa, Cécile Allemand, Martine Beaulne, Hélène Besnard , Andrée Lanthier, du Québec). Pour cette présentation, se sont jointes les classes de 6ie et de 7ie années ainsi que les professeurs de l’école de Montréal qui ont fait cadeau d’eurythmie poétique, musicale et humoristique. Madame Kuehn a aussi participé au spectacle en nous faisant bien rire avec  la Vieille Tante.  La chorale  des adultes de l’école ainsi que des participants des différents ensembles dirigés par Cécile Allemand nous ont offert leurs belles voix en ouverture et pour conclure la fête. Quatre musiciens ont accompagnés tout ce déploiement ainsi que quatre récitants et aussi notre maitre de cérémonie, monsieur Van Ameringen. Tout ce beau monde a été éclairé par monsieur Jean Balékian. Marie-Christine Turpin fit un magnifique témoignage à  madame Kuehn relatant sa riche biographie et tout ce qu’elle a contribué dans nos vies. Arrivée d’Europe au début des années  1950, madame Kuehn a rapidement  mis sur pied les premiers cours d’eurythmie amateur et a poursuivi cela de nombreuses années. Parallèlement, se sont développés des groupes d’études anthroposophiques qui allaient un jour mener à la création des branches Sophia et Jean le Baptiste. L’eurythmie fut un ferment pour la vie anthroposophique au Québec.

A la fin du spectacle, madame Kuehn a fait un vibrant appel aux eurythmistes et à tous ceux et celles qui aiment cet art d’avoir le courage et la volonté de créer et de maintenir un travail artistique au Québec. Pour elle, c’est là le moyen essentiel de le faire  connaître  et de permettre son rayonnement dans ses différents aspects( pédagogique, curatif, hygiénique). Ce message est entré dans le cœur et la volonté de plusieurs d’entre nous qui allons dès septembre prochain continuer le travail initié cette année. Des ponts se sont construits et permettront un rayonnement du travail autant ici qu’en Ontario et même aux USA. Nous aurons aussi le privilège d’avoir les encouragements de madame Kuehn  par sa présence et son soutien. Nous avons aussi été très touché par le public présent .Beaucoup d’entre eux venaient de loin (USA, Ontario, Cantons de l’Est, Laurentides etc..). Ce fut de véritables retrouvailles pour plusieurs personnes. L’accueil avec lequel ils ont reçu cet événement nous encourage grandement à suivre la voie indiquée par madame Kuehn. Nous les remercions de tout cœur. Nous voulons aussi remercier la société anthroposophique au Canada, la fondation Vidar et la branche Sophia pour leurs contributions financières permettant ainsi la réalisation de ce projet.  De cette belle journée du 29 avril 2012  des forces d’avenir fleuriront.

Saturday, June 16, 2012

Treasurer's Outlook - Frequently Asked Questions


Q1.  What is “Fund Accounting”
A.  In previous years, we have used the term “equity” when referring to the bottom section of the Balance Sheet.  However, the correct term is “Fund balances” or “Net Assets.”  This simple change of wording has big implications.  The Fund Balances make visible the level of support that is available for various types of activity.

Q2. What is the difference between “liabilities” and “fund balances?
A.  Liabilities are debts to external organizations, while “fund balances” represent commitments we have made internally.  In 2011, we reclassified several liability accounts into funds so the Balance Sheet would give a clearer picture.

Q3.  What is a “restricted fund”?
A.  There are two types of funds.  Our “general fund” is unrestricted, and we determine the policy governing its use.  The other funds are restricted, which means that there are conditions attached to their use – e.g. the terms in a will. 

Q4.  What are “extraordinary” items?
A.  Extraordinary items are material items that are unusual in nature and occur infrequently. Both characteristics must exist for an item to be classified as an extraordinary item on the income statement.

Q5.  What is an audit?
There are 3 types of Accountant Engagement: Compilation,  Review, and a formal Audit.  Currently, we ask our accountant to do a “Compilation” to create our Financial Statements each year.  Members are asked to approve these Financial Statements.  (Members should be aware that we are not complying with the by-law, which calls for an annual “audit”.) 

Q6.  Why don’t we get an audit?
A.  It is true that this would give a sampling, but not every transactions is reviewed and this still does not necessarily detect fraud and all errors and omissions.  An audit is also very expensive(~$20,000), and is probably not the best use of our money.

Q7.  How do we invest our assets?
We invest our money at DUCA credit Union which does ethical investments.  Our main 5-year term deposit is coming due in July, and interest rate upon renewal will be much lower.  However, the Council is not planning any significant changes in strategy at this time.

Q8. Are our donations to the Goetheanum tax-receiptable?
A.  Yes.  We have an Agency Agreement with the CRA which ensures that these donations are compliant.  At present, the donated funds are being used to support the English-language study programs at the Goetheanum.  Click here to read the agreement (See Question 8.).

Treasurer's Outlook - Key Operating Procedures


  1. Start with a budget –  a forecast of the finances needed to support the organization’s planned activities
  2. Enter transactions in QB software, and prepare management reports (e.g.  actual expenses vs. budget…)
  3. Prepare and review trial balance with all accounts following the end of the fiscal year
  4. Ask accountant to prepare draft statements, and send them out 20 days in advance of the annual meeting.
  5. Collect and consider questions and concerns from the members. 
  6. Discuss implications, and make revisions as necessary
  7. Present summary at AGM, and seek membership approval
  8. Close the books for the fiscal year, and submit required forms (e.g.CRA Inforeturn)

Monday, June 11, 2012

Compte-rendu du Congrès des membres 2012


- Robert McKay

        Le Congrès des membres (jumelé à l’AGA de la Société anthroposophique au Canada) tenu à Thornhill en Ontario du 17 au 19 mai, s’alignait sur une nouvelle démarche qui s’est avérée, sous bien des aspects, remarquable.  Portant le titre : Semences de transformation pour la communauté anthroposophique : les sept arts, le congrès a été conçu comme un voyage de découverte à travers les sept disciplines artistiques. Durant le parcours, les 70 participants ont été encouragés à tenter de découvrir quelles semences de transformation cherchent à prendre vie à notre époque, chez l’individu et dans notre Société. On a vécu quelques difficultés d’ordre technique; et nous avons reçu beaucoup de commentaires constructifs sur comment améliorer les choses à l’avenir.  Toutefois, selon les avis des participants que nous citons ici, la conception de l’évènement a été fort bien reçue dans son ensemble et a fourni aux congressistes des expériences riches et significatives :

Pour ma part, j’ai vécu le congrès comme un grand succès.  Je n’ai participé qu’aux ateliers de peinture et de chant, mais en tant qu’observatrice des autres disciplines je me suis sentie comme faisant totalement partie de l’expérience… J’ai rarement vécu un congrès si vivant au sein de la Société anthroposophique. Il est devenu clair qu’à travers l’activité artistique les gens sont stimulés, ils se lient plus facilement les uns avec les autres.  On y vit des frustrations, bien sûr, mais dans l’effort commun se développent de la compréhension et de la sympathie.  Plus nous travaillerons à partir d’une approche artistique et plus nous serons riches en tant qu’individus et en tant que Société.
      - Renate Krause

La recherche commune d’une expérience artistique engendre la force et le courage dont nous avons tellement besoin en cette époque troublée.       
- Ilse Black

Cette expérience m’a rendue plus ouverte et plus vulnérable par rapport à la vie anthroposophique en communauté.  Découvrir que je peux, en me reflétant dans les autres, être aimée et acceptée (inspirer et me laisser inspirer) : voilà une chose pour laquelle je suis reconnaissante.
 - Anonym  

Expérience artistique remarquable, retour sur l’expérience, partage!  Vous avez réussi à nous faire sortir de l’encroûtement de nos habitudes!  J’ai vécu des moments d’étonnement, de concentration intense, et beaucoup d’expériences d’expansion.  Un évènement inspirant.
- Mary Brian                                                                                                                                    
 
À l’ouverture et à la clôture de l’évènement, nous avons assisté à la représentation du verset l’Imagination de Michaël donnée par le Northern Star Eurythmy Group.  Ce court verset, d’une grande puissance, a fait sur nous une impression inoubliable.  Les formes complexes se déplaçant autour d’une figure centrale nous ont offert l’image vivante de la manière dont des êtres dévoués au service d’un idéal sublime peuvent collaborer en vue de cet idéal.
        
Suivant les mots d’ouverture de Regine Kurek, directrice artistique du congrès, notre Secrétaire général, Arie van Ameringen, a fait résonner une note de véritable ésotérisme.  Il nous a offert une allocution portant le titre Redécouvrir le chemin du cœur, créer de nouvelles forces sociales dans laquelle il a réuni diverses indications de Rudolf Steiner pour dépeindre le cœur, à tous les niveaux d’être – un tableau fécond indiquant comment nos cœurs peuvent nous guider sur le chemin de l’évolution terrestre.  

Au cours du déroulement de l’évènement, chacun des responsables des ateliers artistiques a apporté sa couleur d’âme individuelle à l’expérience du groupe, ce qui a créé une mosaïque complexe dans laquelle bien des thèmes importants se sont révélés au grand jour.  L’atelier d’architecture du vendredi soir a fourni une expérience tactile qui a souligné le lien entre l’architecture et l’évolution de la conscience, en mettant un accent particulier sur la nature de l’expérience du sentiment religieux qui est en train de se métamorphoser à notre époque. 
         
Le samedi matin, suivant un rendu libre d’une grande profondeur de la 11e leçon de la première Classe donné par Bert Chase, les participants du congrès se sont divisés en deux groupes pour les ateliers de Sculpture et de Peinture.  Dans l’atelier de peinture, à travers la technique d’aquarelle sur papier mouillée, les participants ont été conduits dans une méditation prenante sur le cycle de vie des couleurs.  Dans l’atelier de sculpture, les participants ont vécu une expérience de modelage de formes qui a évoluée à partir d’un travail individuel pour devenir un acte de création collective, faisant valoir les défis que représente la collaboration à notre époque de l’âme de conscience.  

Le samedi après-midi l’Assemblée générale de la Société a eu lieu, réunion à laquelle se sont joints quelques invités.  (Cliquez ici pour le compte-rendu)

Le samedi soir, tous les congressistes se sont réunis pour vivre l’enthousiasmant atelier de musique et de chant.  Ensuite, il y a eu le Symposium, où un comité de personnes plus âgées a eu l’occasion d’échanger avec un groupe de jeunes invités sur des questions de fond.  Voici ce qu’un des participants du congrès a dit à propos de cet échange :

Le symposium a répondu à un besoin vital de notre époque; il a été un des aspects les plus importants du congrès. Ayant entendu lors de l’AGA que les jeunes membres de la Société anthroposophique ressentent souvent que leurs voix ne se font pas entendre, nous avons vécu ce moment remarquable dans lequel jeunes et vieux se sont livrés à un échange structuré.  Il est à espérer que ce genre d’expérience sera répété et approfondi à l’avenir.   
- Anonyme

Le dimanche, le groupe s’est encore divisé en deux parties pour les ateliers d’eurythmie et d’écriture.  Dans la plénière « partage à travers les formes » qui a suivi ces ateliers, les participants des deux groupes ont fait remarquer combien ces expériences avaient été puissantes, ayant fait surgir en très peu de temps des vécus intérieurs d’une grande intensité. Le congrès s’est terminé avec un le dernier atelier, une expérience collective : La Vie sociale comme Art.  Pour vivre le thème : « collaboration créative en communauté », les participants se sont répartis en cinq groupes, chaque groupe créant une « sculpture » vivante et sonore qui devait interpréter le thème en question. Les cinq représentations ont été d’une variété remarquable tant à la forme qu’à l’ambiance créée.  Le groupe a ensuite fondu les cinq représentations en une seule expérience de mouvement et de sonorité, d’abord chaotique et créative, ponctuée d’éclats de rires spontanés, mais ensuite devenant graduellement plus ordonnée dans le mouvement et plus introspective dans la sonorité, pour s’unir enfin, comme par une résolution tacite mais claire de la part de tous, en une finalité harmonieuse et sonore. 
       Certains participants n’ont pas toujours éprouvé une résonance harmonieuse dans tous les aspects des ateliers, surtout lorsqu’il s’agissait de  faire la transition de l’expérience individuelle à une expérience de groupe.  Toutefois, l’ambiance qui régnait à la fin du congrès était véritablement remarquable. Pour celui qui est un « Parzifal » actif, un chercheur prêt à poser la question, un tel moment d’étonnement pousse à interroger le monde spirituel : Que se passe-t-il ici? Qu’est-ce qui danse et rayonne avec chaleur à partir de l’espace au-dessus de nous, autour de nous?  Peut-être trouvera-t-on quelques réponses dans les commentaires qui suivent, glanés auprès de participants à la clôture de l’évènement, et pouvant peut-être servir comme des semences à partager avec toute la communauté :
        
J’ai l’impression que l’ancien et le nouveau sont tous les deux vivants.  Il y a comme une tension créatrice. Nous faisons l’effort ensemble.  On dirait que les semences sont prêtes à éclore – à atteindre la prochaine étape.  Une sorte d’initiation.  Un genre de révélation visible à travers les arts.  Cela est sur le point d’arriver! Nous cheminons ensemble.
      - Anonyme

1) Porter son attention sur toutes les expériences artistiques pour pressentir comment l’essence de l’être Anthroposophia a été ainsi illuminée.  2) Pouvoir la décrire (à travers l’art, quelle que soit la discipline), 3) Deviner ce qu’elle veut de nous, et 4) prolonger ces pratiques artistiques jusque dans l’avenir.
- Douglas Wylie

        Amour, vérité et beauté viennent de naître à l’intérieur de notre communauté.                               - Cameron MacInnes

Les expériences partagées à travers les différentes formes d’art ont créé de multiples coupes dans lesquelles nous pouvons nous rencontrer (nous-mêmes et les autres) d’une manière plus entière. C’est merveilleux de pouvoir nous réunir entre collègues pour générer du support et recevoir de l’inspiration pour de nouvelles idées et de nouvelles possibilités.  Nous avons dans notre Société un potentiel illimité pour bâtir une communauté où l’on porte un véritable souci de l’autre. Je ressens la profonde richesse de notre communauté et la force collective qui vit entre nous.
      -  Ari-Paul Saunders

Une semence puissante a été plantée pour que nous lâchions prise des anciennes formes et façons d’être, une semence d’exploration active aux niveaux personnel et collectif. Et une autre semence, celle de la vénération, de notre effort collectif et de notre reconnaissance de ce que l’anthroposophie nous apporte en cette époque de grand changements.
     - Anonyme

Il semble que quelques vérités personnelles se sont révélées à la conscience; des partages extraordinaires avec des amis, anciens et nouveaux, on pourrait dire une ambiance de joie.  Une sincère reconnaissance envers ceux qui ont conçu et réalisé cette importante rencontre.
- Maureen Bellur

La Société anthroposophique a pour tâche de se souvenir que dans son essence cachée l’être humain est un être de communauté.  C’est cela qui doit constituer notre travail pour les années à venir. Nous devons nous voir comme étant responsables d’amener cette impulsion dans la société en général. Étirer le muscle encore sans forme de notre Société semble représenter un exercice de la plus grande urgence.
- Barbara Scheester

La liberté d’aborder les questions de manière « artistique »; s’ouvrir à ce que veut dire « l’artiste intérieur en soi »; préparer le chemin vers la possibilité de reconnaitre « l’Art » comme un moyen de perception.
- Monique Walsh

Il y aura de la place pour le rire, joyeux et spontané. Nos questions se métamorphoseront en d’autres questions, plutôt qu’en réponses. Cette quête peut apporter une joie commune.
- Maggie Keppie

Quelques dernières remarques: du point de vue financier, l’évènement a été un succès, permettant au comité organisateur de verser un montant initial au comité qui préparera celui du mois de mai prochain à Montréal, et de contribuer également au fonds d’aide aux déplacements des membres.  Des participants de partout au pays sont venus assister au congrès.  Plusieurs branches et groupes locaux ont préparé des présentations visuelles montrant les résultats de leur travail de l’année; celles-ci ont été affichées dans une salle commune, apportant ainsi une dimension nationale.  Les repas préparés par Hesperus ont été à la fois sains et savoureux.

Mes remerciements les plus chaleureux à mes collègues organisateurs, Regine Kurek, Douglas Wylie et Dorothy LeBaron, ainsi qu’à Melanie Nason, Mark McAlister et d’autres qui ont aidé au niveau de la  logistique; aux membres de la troupe Northern Star Eurythmy; à notre Secrétaire général, Arie van Ameringen; aux animateurs des ateliers artistiques et aux participants du Symposium; et surtout à tous les  congressistes courageux qui ont relevé le défi de nous accompagner dans notre évènement expérimental et qui l’ont vécu avec tant d’âme!

A Report on the 2012 Society AGM and Conference

- by Robert McKay
 
The 2012 Annual General Meeting and Conference of the Anthroposophical Society in Canada, held in Thornhill Ontario over the May long weekend, was a new approach, that was interesting and, in many ways, a wonderful event. Entitled “Seeds of Transformation for the Anthroposophical Community:  The Seven Arts”, the conference was designed as an experiential journey through the seven art forms. As the approximately 70 conference participants made their way through this journey, they were encouraged to ponder what seeds of transformation are seeking to come alive at this time, in themselves and in our Society. While there were a few glitches (in some sessions participants found it hard to hear clearly) and suggestions for potential improvements, in general as conference participants noted, the basic event design worked well and yielded meaningful experiences:

I felt that the conference was a great success.  I only took part in the painting and in the singing, but, as an observer in the other areas, felt totally included and engaged…I have hardly ever experienced such an enlivening conference within the Anthroposophical Society.  It became clear that through artistic involvement people are stimulated, they connect more easily with each other.  There is frustration, but through the common struggle understanding and sympathy arises.  The more we can work with an artistic approach the richer we and the Society will become.    
     - Renate Krause

Togetherness in pursuit of artistic experiences engenders strength and courage we so much need in our troubled times. 
 - Ilse Black

Made me more open and vulnerable to Anthroposophical community life. Finding that I can be loved, accepted, reflected in others (inspire them & myself) was something I am grateful for.    
- Anonymous

Masterful artistic experience, reflection back, and sharing!  You actually got some of us out of our ruts! I was surprised, had moments of awe, moments of centering, many experiences of broadening. Has inspired.                                      
- Mary Brian

The entire event began and closed with the performance of Rudolf Steiner’s Michael Imagination, as performed by the Northern Star Eurythmy Group.  This brief, powerful piece left a lasting impression.  The complex formations that surround a central figure offer a picture of skillful collaboration in service to a common, higher purpose. 

Following opening remarks by Regine Kurek, the artistic director of the conference, our General Secretary, Arie van Ameringen, sounded a note of genuine esotericism, offering a talk entitled “Rediscovering the Path of the Heart, Creating New Social Forces” in which he wove together disparate indications from Rudolf Steiner’s writings into a rich picture of the heart, at all levels of being, showing how our hearts can guide us forward in earth evolution. 

Over the course of the event, the team of presenters brought their individual stamp to the group artistic experiences which created a complex tapestry and brought many interesting themes to light. On Friday night, the Architecture Workshop provided a hands-on experience that highlighted the relationship between architecture and the evolution of consciousness, with particular reference to the evolving nature of religious feeling and experience. 

On Saturday morning, after a profound free rendering of Class Lesson 11 provided by Bert Chase, conference participants broke into two groups for the Sculpture and Painting Workshops.  In the Painting Workshop, using the wet-on-wet technique, participants were guided through an engaging meditation on the lifecycle of colour.  In the Sculpture Workshop, participants had an experience of shape formation that moved from the solo creative act to the collaborative creative act, evoking the challenges of collaboration in this age of the consciousness soul.  

On Saturday afternoon, the Society AGM occurred with additional participants joining in. (See separate post by Jean Balekian.)
         
On Saturday evening, the group gathered to engage in the rousing and beautiful Music and Song Workshop, following by the Symposium in which a panel of older people traded questions and responses with a panel of younger people. Of this symposium, one participant wrote:

The symposium was an idea whose time has come and one of the most important aspects of the conference. After we heard in the AGM that the youth contingent of the Anthroposophical Society does not always feel it has enough input, we were then led into a remarkable experience where young and old were engaged in a structured dialogue with each other. Hopefully there will be repetitions and deepenings of this kind of event in future.                                  
- Anonymous

On Sunday, the group again divided for the parallel Creative Writing and Eurythmy Workshops.  In the sharing across forms discussion following these workshops, participants from both groups noted how powerful these events were, with intense inner experiences summoned forth in a short period of time. The conference culminated with the Workshop: Social Life as Art, which was a collective experience. Working with an emergent theme, ‘collaborating creatively in community’, the participants broke into five groups, with each group creating a sounding, moving team sculpture to interpret this theme. These five presentations showed remarkable variation in design and mood.  The group then merged the five presentations into a large group movement and toning experience that began as chaotic and creative, was punctuated by bursts of spontaneous laughter, then became more ordered and soulfully sounding and, finally, as if out of an unspoken yet clear group consensus, came to a harmonious, resonant close.

Not everyone felt a harmonious resonance in all parts of the workshops, especially the ones where we moved in to group creating experiences. However, the mood hovering over the participants at the close of the conference was truly remarkable. For an active Parsifal, for a seeker ready to ask the question, such a moment must bring forth a desire to ask of the spiritual world, in a state of amazement, What is happening here?  What is it that dances and shines out warmly out from the space above us and surrounding us? Perhaps some answers are to be found in comments from the participants that were gathered at the end of the event, gathered as seeds for sharing with the entire community:

I feel like the old and the new are both living. Maybe there is some creative tension. We are striving.  Feels like the seeds are so ready to burst - into the next stage.  Some kind of initiation.  Some kind of visibility through the arts.  It's coming!  We are working together.
      - Anonymous

1) To reflect on all the artistic experiences to sense the being of Anthroposophia that was illuminated, 2) to describe her (again artistically in any medium), 3) to sense what she needs from us, and 4) to extend this artistic practices into the future. 
- Douglas Wylie

        Love, truth, and beauty are born within our community.                       
         - Cameron MacInnes

The shared experiences of the different art forms provided many vessels by which we can meet each other and ourselves in a more complete way.  It is wonderful to come together with our colleagues to generate support and receive inspiration for new ideas and possibilities. The Society has vast potential for building a community that deeply cares about one another. I feel the deep richness of our community and the collective power that lies in between us. 
      - Ari-Paul Saunders

There is a big seed of letting go of old forms, or ways of being, and at a personal and collective level, of active exploration.  Another seed of reverence and tenderness for our striving and thankfulness for the gifts of Anthroposophy in this time of flux.                                                        - Anonymous

It would seem that there has been some personal truths - that have become awarenesses, some wonderful sharings - with new friends and old friends - perhaps a joyousness. Gratefulness for those who have thought through and created this great gathering. 
- Maureen Bellur

The Anthroposophical Society has the task of remembering the so very hidden seed of Man as a being of community.  This needs to be our labour for the coming years. We need to see ourselves as having the task of bringing this into the Society at large.  The stretching of the yet unformed Society muscle - it feels like a very urgent exercise.                                                           
 - Barbara Schuster

Freedom to approach questions “artistically”, to open up the meaning of “inner artist” and pave the way to the possibility of recognizing “Art” as a way of perceiving.             
- Monique Walsh

There will be a place for joyous, care free laughter. Our questions will transform into other questions, not answers. There can be joy socially for this quest.                                                           
- Maggie Keppie

A few final notes, financially the event was a success, enabling the organizing team to forward a seed donation to the team that will begin work on next year’s event to be held next May in Montreal, as well as to contribute to the Members’ Travel Fund. The conference was attended by people from across the country. Several local branches and groups prepared poster presentations that were displayed in a common area, sharing their accomplishments from the previous year. This added a real national dimension. Food provided by Hesperus was wholesome and tasty.

My warm thanks to my fellow organizers, Regine Kurek, Douglas Wylie and Dorothy LeBaron; to Melanie Nason, Mark McAlister, and others who helped with the event logistics; to the members of the Northern Star Eurythmy Group; to our General Secretary Arie van Ameringen; to the team of workshop presenters and panel members; and especially to the brave participants who took up our experimental design and worked through it with such great soul. 

Impressions of the 2012 AGM


- by Jean Balekian

Dear Friends,

            Our Annual General Meeting took place in Toronto on a beautiful May afternoon.  There were some 100 members present, including four members who had traveled from British Columbia, Quebec and Nova Scotia.  Seeing the hall so full, we were not surprised to learn that we had a quorum and that the meeting could proceed. 

The reading of the Foundation Stone Meditation in both English and French was heard in respectful silence, as was the verse for the dead.  Monique Walsh then spoke the names of those members who had crossed the threshold during the year.  After a few words of welcome, she thanked the members who had made the effort to attend; their presence and their votes made it possible for the Anthroposophical Society in Canada to fulfill its obligations in the legal sphere and confirm its identity as an association.   She then proceeded to review the year’s activities, which included the following:

      - At the end of last summer, the artistic festival marking the inauguration of the new Hesperus buildings.
      - In October, the meeting of the Council with members in Montreal and in Sherbrooke.  During these gatherings, we had the opportunity to speak of the various activities taking place across Canada and the efforts underway to make Section work more visible.
       - In January, the meeting with the Class Holders, out of which the following question emerged: What is our imagination of the being of Canada?  This question was the focus of the evening gathering of the Council and Class Holders with the members of the Toronto region.

We then heard the treasurer’s report.  Douglas Wylie used charts to show the 2011 balance sheet and the budget for 2012.  He explained the changes carried out in order to comply with Revenue Canada’s new requirements and make the finances of the Anthroposophical Society in Canada clearer. 

This concluded the first part of the AGM, and marked the end of the terms of Monique Walsh as president and Regine Kurek as Council member.  

After the break, Arie van Ameringen thanked Monique Walsh for her ten years of service on the Council.  When she first joined the Council, it was going through a crisis and there were only two other councillors with her at the time.  She worked at expanding the Council to ensure that it included members from the various regions of the country.   At the time of her stepping back, the Council had seven members.  She was a major force behind the process of identifying a new General Secretary, a process which gained the support of Dornach.  She worked to make the annual meeting of Class Holders and Council a reality, and to support and make possible the Whitehorse conference.  It was then Regine’s turn to hear Monique thank her for her seven years of work on the Council, for having had the courage to accept a position which secured a presence for Ontario and the Toronto region on the Council.  She was active and straightforward in all the Council’s discussions and decisions.  And she brought her insight as an artist to the organization of various events, culminating in this important week-end conference where art could be experienced as a seed of transformation for the Anthroposophical Society.  We thank you, Monique and Regine, for the time and energy you have given, for your personal integrity and the quality of your presence.   

After these highly emotional moments, the assembly confirmed the councillors and the new officers: Jean Balekian, president, Judith King, secretary, Douglas Wylie, treasurer, and Dorothy LeBaron, councillor.  

As you can see, there are presently only five members on Council, counting the General Secretary.  Among our first tasks will be to identify at least one Council member from British Colombia.  

So it was that following the first part of the general meeting, which had addressed questions concerning the legal aspects, i.e. the recent past, this second part, which started with the confirmation of the new Council, opened up a space for information and conversation.  These exchanges gave voice to varying points of view which served to enrich the Council’s own discussions on these topics. 

A first subject of discussion was the process for choosing new Council members.  This conversation will be continued at the next AGMs in Montreal and in Vancouver.   Monique Walsh reminded us that this process is based on mutual recognition among Council members and the fact that one recognizes the individual in question as a colleague.  This has been the chosen way of working since the ‘80’s.  It is important to point out that although this process is recognized in the bylaws of the Anthroposophical Society, as they stand, the bylaws also allow a member to put forward another name for Council member.  This led to our attention being called to the fact that the process should be made more transparent in the bylaws themselves. 

Following her brief presentation of the Vidar Foundation, Ingrid Belenson informed those present that a meeting would be called to discuss the importance and future of this organisation and to expand its board of directors in order to strengthen its continued activity.  

Dorothy LeBaron took up the question of the national library, giving the results of a survey sent out to members.  Most of the 31 respondents knew of the library’s existence but only ten or so actually had made use of it.  Alexandra Gunther pointed out the importance of preserving the library, not only for the books and documents it contains, but also because it is a public space where people can meet and exchange ideas and information about anthroposophy.  Others suggested that the availability of a computerized catalogue would stimulate use of the library.  The library question is obviously a very complex one, and seems closely linked to the question of the head office and the visibility of the Anthroposophical Society in general.  The Council named Mark McAlister as the person in charge of the library for the coming year.  

And just as we had begun the meeting with the question of a quorum, our last item on the agenda was also the quorum issue.  According to our bylaws, we are required to have 10% of the total membership present to constitute a quorum.  This does not generally present a problem when the AGM is held in Toronto, but we are often concerned that not enough members will be present when the AGM is held in Montreal or Vancouver.  The law requires that we stipulate a number in our bylaws.  It was suggested that by reducing the required number, we could alleviate this concern and be able as well to hold the AGM in Ottawa or Nova Scotia.  Another thought was to keep the number the same but increase the travel budget so that more members could attend AGMs not held in their region.  

As a conclusion to the AGM, Arie van Ameringen shared some images of the General Secretaries’ meeting at the Goetheanum where, for the first time, he stood before the assembled General Secretaries to introduce himself and describe some of the work in Canada.  

And in closing, I would like to take this opportunity to thank, in the name of the Council, all those members who made this general assembly possible by choosing to be present. I am looking forward to seeing you in May 2013 in Montreal.
    

Impression de l’AGA 2012


- Jean Balekian

Cher(e)s ami(e)s

    C’est par un après-midi radieux de mai qu’avait lieu l’assemblée générale à Toronto. Il y avait une centaine de membres présents, dont quatre qui avaient voyagé de Colombie Britannique, Québec et la Nouvelle Écosse. Au regard de cette salle pleine ce ne fut pas une surprise d’apprendre que nous avions le quorum  pour que l’assemblée puisse commencer.

    C’est dans un silence respectueux qu’il y a eu la lecture de la Pierre de Fondation en anglais et en français, ainsi que la lecture du verset pour les morts. Monique Walsh rappelle alors à notre mémoire le nom des membres qui ont traversé le seuil dans le courant de l’année. Après un mot de bienvenue, elle remercie les membres qui se sont déplacés, car par leur présence et leur voix ils permettent à la Société Anthroposophique au Canada de remplir ses exigences légales et ils confirment son statut d’association dans la sphère légale.

    Ensuite elle passe en revue les activités de l’année écoulée. En voici quelques unes :

- À la fin de l’été le festival artistique entourant l’inauguration des nouveaux bâtiments de « Hesperus ». 

- En octobre la rencontre du Conseil avec les membres du Québec à Montréal et à Sherbrooke. Nous avons alors échangé sur les différentes activités à travers le Canada, et sur le travail en cours pour rendre plus clair l’activité des sections.  

- En janvier la rencontre avec les lecteurs de classe d’où a émergée la question : quelle est l’image que nous portons de l’esprit du Canada? En soirée cette question a servi de base pour les échanges entre les membres de la région de Toronto, les lecteurs de classe et le Conseil.

    Ensuite arrive le rapport du trésorier. Douglas Wylie nous a présenté des tableaux illustrant le bilan de 2011 ainsi que le budget pour 2012. Il a expliqué les changements effectués pour s’accorder avec les nouveaux règlements de l’agence du revenu, ainsi que pour amener plus de clarté sur les finances de la Société Anthroposophique. 

    Ceci met un terme à cette première partie de l’AGA et au mandat de la présidente Monique Walsh et de Regine Kurek comme conseillère.

     Après la pause, Arie van Ameringen remercie Monique Walsh pour ses 10 ans de travail au Conseil. Alors que le Conseil vivait une crise à son arrivée, il n’y avait que deux autres conseillers avec elle, elle a veillé à son épanouissement afin qu’il représente les différentes régions du Canada. À son départ, le Conseil se composait de sept membres. Elle a été une grande force derrière le processus qui devait mener au choix du nouveau secrétaire général, un processus appuyé positivement par Dornach. Son travail pour rendre possible la rencontre annuelle des lecteurs de classe, ainsi que son support pour le congrès de Whitehorse. Ce fut autour de Regine d’écouter les remerciements de Monique pour ses sept ans de travail au sein du Conseil. Elle a salué son courage d’accepter de participer au Conseil qui permettait une présence pour l’Ontario et la région de Toronto. Elle s’est engagée activement et avec franchise dans toutes les discussions et les décisions. Elle a amené avec elle le point de vue artistique dans l’organisation de différents événements et qui culmine avec ce grand congrès cette fin de semaine sur les arts comme ferment pour la  transformation pour la Société Anthroposophique. Nous vous remercions, Monique et Regine, pour le don de votre temps, pour votre intégrité et la qualité de votre présence.

    Après ces moments chargés d’émotions, l’assemblée a confirmé les conseillers ainsi que les nouveaux officiers : Jean Balekian président, Judith King secrétaire, Douglas Wylie trésorier, et Dorothy LeBaron conseillère.

Comme vous le remarquez il n’y a que cinq membres avec le secrétaire général. Une de nos premières tâches sera de trouver au moins un collègue de la Colombie Britannique.

    Ainsi si la première partie de l’assemblée s’occupait essentiellement de se conformer aux règlements, i.e le passé récent, cette deuxième partie qui commence par la confirmation du nouveau Conseil, ouvre un espace d’informations et de conversations qui viendront enrichir de leurs différents points de vue les discussions du Conseil sur les sujets abordés.

   Une première conversation sur le processus pour le choix de nouveaux conseiller(e)s, conversation qui se poursuivra à la prochaine AGA de Montréal et de Vancouver. Monique Walsh résume brièvement que ce processus est fondé sur la reconnaissance mutuelle des membres du Conseil, et sur le fait de pouvoir reconnaître dans cet individu un collègue  de travail. C’est le processus privilégié depuis la fin des années 80. Il est important de noter qu’avec ce processus inscrit dans les règlements de la Société Anthroposophique, il y a la possibilité pour un membre qui le désire de présenter une candidature additionnelle selon les règles stipulées. Après quelques clarifications sur les règlements de la Société, nous pouvons dire qu’une intervention pour rendre le processus plus transparent a retenu l’attention.

    Après avoir donné une courte introduction sur la Fondation Vidar, Ingrid Belenson nous a informé de l’organisation d’une réunion pour aborder l’importance de cette fondation pour entrevoir les perspectives d’avenir et enrichir le Conseil d’administration en vue de la suite du travail.

    Dorothy LeBaron introduit la question de la Bibliothèque Nationale en communiquant  un résumé du sondage envoyé aux membres à ce sujet. Des 31 réponses reçues, si la majorité était au courant de son existence, très peu (+ ou - une dizaine) en faisait usage. Alexandra Gunther a souligné l’importance de maintenir la Bibliothèque non seulement pour les livres et documents, mais comme un lieu public pour échanger des idées et pour l’information sur l’anthroposophie. Pour d’autres, une liste électronique pourrait aider à en faire usage. Il est clair que la question de la Bibliothèque est complexe, et elle semble reliée à la question du siège social et la visibilité de la Société Anthroposophique. Le Conseil a nommé Mark McAlister comme responsable de la bibliothèque pour l’année à venir.

    Nous avions commencé la réunion avec le quorum, et notre dernier point à l’ordre du jour est le quorum. D’après nos règlements, il est nécessaire d’avoir 10% des membres actifs présents aux assemblées générales pour qu’il y ait quorum. Si la question ne se pose pas lorsque l’assemblée se tient à Toronto, il y a toutefois une certaine appréhension de ne pas atteindre le nombre voulu aux réunions de Montréal et Vancouver. Nous sommes tenus de mentionner un nombre dans nos règlements. Il fut proposé de diminuer le nombre pour éliminer cette inquiétude et peut-être dans le futur de pouvoir alterner avec Ottawa ou la Nouvelle Écosse. Maintenir le même pourcentage, mais demander à la Société d’augmenter son budget pour permettre à plusieurs membres de se déplacer pour assister aux assemblées.

    Pour clore, Arie van Ameringen a partagé avec nous quelques images de la réunion des secrétaires généraux au Goetheanum et pour la première fois il y prenait la parole à l’assemblée générale au Goetheanum pour se présenter et parler de la société au Canada

    Pour finir, je voudrais au nom du Conseil remercier tous les membres qui par leur présence ont rendu possible la tenue de cette assemblée. Au plaisir de vous rencontrer en mai 2013 à Montréal.