Friday, October 16, 2015

Le congrès Freedom Mystery Conference : prendre en main sa propre destinée Robert McKay



Lors d’une conversation qui s’est déroulée à la Haie au mois d’avril de l’année 1922, Walter Johannes Stein a demandé à Rudolf Steiner : « Que restera-t-il de votre œuvre d’ici quelques milliers d’années? » Et Rudolf Steiner de répondre : « Il ne restera que la Philosophie de la Liberté, » après quoi il a ajouté : « Mais cet ouvrage contient tout. Celui qui arrive à réaliser l’acte de liberté que l’on y trouve décrit découvrira la totalité du contenu de l’anthroposophie. »1

Une déclaration intrigante, en effet, qui peut se  prêter à de multiples interprétations. L’humanité perdra-t-elle le grand trésor qu’est l’anthroposophie d’ici mille ans? Je n’en suis pas sûr. J’ai l’impression que Steiner faisait référence à ce qui, de son œuvre, aura fait ses preuves comme étant une contribution durable au développement de l’humanité. Je peux m’imaginer que d’ici mille ans il y aura un grand nombre d’initiés sur terre œuvrant pour le bien, et que la somme de leur créativité, comme c’est le cas dans toutes les sphères où l’on est à la recherche de la véritable connaissance, aura su intégrer et même dépasser ce qu’un pionnier tel que Steiner a pu accomplir à son époque. Si cette image est juste, pourquoi l’ouvrage en question – la Philosophie de la Liberté – serait-il encore pertinent d’ici mille ans? Comment concevoir qu’il s’agit d’un livre pour l’avenir?

J’ai le sentiment que c’est parce que ce livre est un outil essentiel et que sa conception ne pourrait tout simplement pas être améliorée. Il sera aussi utile d’ici mille ans qu’il l’est à notre époque pour le véritable chercheur. Quelle est la fonction fondamentale de cet outil indispensable? Qu’est-ce qui peut survenir lorsqu’un individu se met à travailler la Philosophie de la Liberté? Steiner en a parlé souvent. Regardons, par exemple, cette citation tirée d’une conférence donnée pour les ouvriers du Goethéanum le 28 juin 1923 :
Ce n’est pas tant le contenu du livre qui est l’essentiel, bien qu’à l’époque on voulait évidemment présenter ce contenu au monde; mais la chose fondamentale, c’est qu’on y parlait pour la première fois du penser indépendant. Nul ne peut comprendre cet ouvrage sans pratiquer le penser indépendant. Dès le tout début, à chaque page, le lecteur doit s’accoutumer à faire usage de son corps éthérique s’il veut le moindrement pouvoir penser ces pensées. Par conséquent, cet ouvrage est un outil de formation personnelle – un outil très important – et doit être abordé en tant que tel.2


Comme l’expliquent d’autres citations de Steiner, toute l’anthroposophie se fonde sur cette capacité de déployer un penser indépendant, de se livrer à cet « acte libre. » Toutes ces indications insistent clairement sur le fait que seul le développement d’un tel penser indépendant peut donner à l’âme la force nécessaire pour s’ouvrir à des expériences suprasensibles de manière saine. Et, d’autre part, ce n’est que grâce à un tel penser qu’il devient possible de construire un pont assez solide pour ramener les richesses des expériences spirituelles dans le vécu de tous les jours, pour répondre au besoin urgent qu’a notre civilisation d’être renouvelée.

Que veut dire : faire usage du corps éthérique dans le déploiement du penser indépendant? En quoi cette expérience diffère-t-elle du penser qui n’utilise pas l’éthérique? Comment pouvons-nous faire l’expérience de cette différence? Si ces questions vous tiennent à cœur, venez participer au congrès Freedom Mystery Conference qui se tiendra à Thornhill du 23 au 25 octobre 2015.

Le moteur de ce projet est l’œuvre, d’une exceptionnelle créativité, de Timothy Nadelle. Fort de son travail approfondi de beaucoup d’années avec la Philosophie de la Liberté, Tim a développé, et en effet continue à développer, une manière de travailler avec le contenu de ce livre qui peut amener le participant à en faire une expérience directe tout en y ajoutant un élément social. Pour que ce processus puisse continuer à se développer, Tim a besoin de collègues pour recevoir et pour travailler avec ce qu’il a réussi, de manière ouverte et intègre, à construire jusqu’ici. En tant que membre de l’équipe qui organise l’événement, j’ai pu constater de première main ce que Tim nous apporte, et c’est tout simplement extraordinaire. Au lieu de présenter une approche de nature didactique, Tim donne une substance que les participants peuvent intérioriser et avec laquelle ils peuvent travailler de manière créative. Que vous ayez déjà étudié la Philosophie de la Liberté en profondeur ou que vous soyez un nouveau venu, vous vous verrez guidés sur un chemin d’expérience qui assumera une place importante dans votre vie et qui vous ouvrira de nouvelles voies pour votre propre cheminement.  

À ce que je sache, il s’agit du premier congrès de la sorte jamais organisé. On y explore du nouveau terrain. Et en plus de cette rencontre énergisante avec la Philosophie de la Liberté, comme partie intégrante du congrès l’on pourra assister à une représentation du premier tiers du Drame-Mystère La Porte de l’Initiation, une réalisation de TQuest Productions de Toronto. Nous serons également accompagnés sur ce voyage par Daniel Hafner, prêtre de la Communauté des Chrétiens, qui ouvrira et clôturera le congrès. Il offrira des conférences ayant pour but d’éveiller un dialogue entre ces deux aspects de l’anthroposophie. Ceux qui connaissent Daniel apprécient ses aperçus scintillants et son humour, et savent qu’il crée souvent une ambiance toute particulière lors de ses présentations.   

Une image qui peut nous guider à entrer dans l’ambiance du congrès : les participants découvriront dans La Porte de l’Initiation un chemin vers la liberté et trouveront dans la Philosophie de la Liberté une porte d’entrée pour pénétrer dans le drame mystère qu’est la vie de chaque individu. Apprendre à penser de façon indépendante représente après tout le premier pas dans l’effort de prendre en main sa propre destinée. J’espère que vous vous joindrez à nous pour vivre cet unique événement. Je crois que pour beaucoup, il s’avérera être un moment significatif dans leur destin. Pour obtenir des renseignements ou pour vous inscrire, veuillez consulter le site : www.philosophyfreedom.ca.

Notes :
1. Cité par Serge O. Prokofieff dans Les Hommes puissent-ils l’entendre.
2. 28 juin 1923 (GA 350)



Visite de Joan Sleigh à Toronto Du 30 septembre au 3 octobre 2015 - Mark McAlister

Historique :
En 2014, le groupe de Thornhill avait organisé plusieurs événements axés sur l’art social. 
 (Voir : Resilience and Renewal Through Social Sculpture).  L’atelier de « sculpture sociale » animé par Deborah Ravetz avait été un des moments forts de ces rencontres. Voici le commentaire d’un des participants :
« Aussi longtemps que nous refuserons de faire face à nos problèmes personnels « cachés, ignorés et déniés », nous ne pourrons pas progresser en tant que communauté. Si nous restons pris dans nos vieilles habitudes et que nous n’osons pas faire le saut… nous ne changerons rien du tout. Nous ne ferons des progrès qu’en acceptant de nous rendre vulnérables. Faire face à notre propre vulnérabilité est une chose extrêmement difficile. Cela demande énormément de courage, et ce n’est pas donné à tout le monde de faire ce premier pas si essentiel. » 
Nous avons étudié les biographies de beaucoup d’individus ayant passé avec succès à travers des catastrophes dévastatrices et ayant par le fait même apporté de nouvelles impulsions dans le monde. Nous nous sommes demandé : qu’y a-t-il de « caché, d’ignoré et de dénié » en nous-mêmes au moment présent? Comment pouvons-nous nous entraider à faire le saut et à révéler notre destinée? 
Joan nous fait avancer plus loin sur le chemin
Au cours de sa visite à la région de Toronto, Joan a donné des conférences et a animé des ateliers dans les locaux de Hesperus, de la Toronto Waldorf School et de la Waldorf Academy. Le fil conducteur qui sous-tendait tous ces événements : l’empathie. Elle a décrit comment l’empathie est un processus qui tend à approfondir les relations humaines en même temps qu’elle les met au défi. Nous ne pouvons arriver à connaître véritablement l’autre que lorsque nous comprenons et apprécions en quoi l’autre est différent. Dans un certain sens, nous devons effacer notre propre soi pour faire l’expérience du soi de l’autre; et en ce faisant, nous prenons conscience de notre propre soi. Voilà ce qu’est l’art social! 
La manière de travailler de Joan est axée sur le vécu et a été très appréciée par tous. Les participants se voient guidés à travers de réelles expériences de nature sociale, et ensuite les réponses sont partagées lors d’une conversation ouverte. Les concepts anthroposophiques ne sont introduits que vers la fin de l’atelier, pour aider les participants à intégrer les expériences vécues. Pour beaucoup des participants, il s’agissait d’un premier événement anthroposophique, et l’approche de Joan convenait parfaitement à l’occasion.
Le Goethéanum comme catalyseur.
Joan est relativement nouvelle comme membre du Comité exécutif au Goethéanum, et elle s’intéresse vivement à ce qui vit au sein de la Société partout dans le monde – surtout en Amérique du Nord. En la voyant en pleine activité, une nouvelle image m’est venue à l’esprit : le Goethéanum en tant que catalyseur. Joan apporte plein de ressources inspirantes pour « nourrir la conversation » tout en nous laissant entièrement libres pour trouver ce qui doit être fait. Voici quelques idées de rencontres interactives qui pourraient porter fruit : des rencontres avec les dirigeants et les résidents des communautés Camphill de l’Ontario; et,  pour nous aider à voir notre travail dans un contexte international : participer à un séminaire de recherche à York University ( aider à faire comprendre que l’accumulation de données n’est pas une fin en soi); participer efficacement aux possibilités de réseautage public (e. g. Centre for Social Innovation, Beit Zatoun, Village Market…) 
Joan, vous avez rallumé des flammes! Revenez-nous bientôt! 

Visit of Joan Sleigh to the Toronto Area 30 September - 3 October, 2015 - Mark McAlister


Some background:
In 2014, the Thornhill Group hosted a number of events relating to social art.  (See: Resilience and Renewal Through Social Sculpture)  The social sculpture workshop with Deborah Ravetz   was a big highlight.  Here is a comment from one of the participants: 
As long as we as individuals do not look at our own "hidden, ignored and denied" issues, we will not move forward as a community. If we stay stuck in our old ways and don't dare to jump,  we will not change anything. Only if we make ourselves vulnerable will we make progress. To face our own vulnerability is incredibly difficult for us, it requires such courage and strong will and not everyone is able to do take the important first step.
We studied the biographies of many individuals who emerged from shattering catastrophes, bringing powerful new impulses into the world.  We asked,  What is hidden, ignored and denied in ourselves today?  How can we help each other to break new ground and reveal our destiny?
Joan takes it a step further:
During her visit to the Toronto area, Joan gave talks and led seminars at Hesperus, the Toronto Waldorf School and the Waldorf Academy.  Empathy was the theme running through all these events.  She described how empathy is a process of deepening and challenging relationships.  We can only arrive at a real experience of another person when we understand and appreciate their differences.  We need to become selfless in order to experience the others self, and in so doing, we become conscious of our own self.  This, indeed, is social art! 
Joans way of working is experiential and very engaging.  Participants are guided through actual social experiences, and then responses are shared in open conversation.  Anthroposophical concepts are only introduced towards the end, to help people digest their experiences.  For many people, this was their first anthroposophical event, and Joans approach was very appropriate. 
The Goetheanum as catalyst:
Joan is a relatively new member of the Executive Council at the Goetheanum, and is very interested in learning more about what is living in the Society - particularly in North America.  Seeing her in action, a new image arose in mind: Goetheanum as catalyst.  She brings many inspiring resources into the discussion at hand, while leaving us entirely free to figure out what needs to be done.  Here are some examples of helpful interactions: meeting with leaders and residents of Camphill Communities Ontario, and helping us see our work in an international context, participating in a research seminar at York University, and helping us understand how gathering data is not an end in itself, participating effectively in networking opportunities in a range of public settings (e.g. Centre for Social Innovation, Beit Zatoun, Village Market)
Joan, you have re-kindled flames.  Come back soon!

THE DELICATE BALANCE OF GAIA Congrès et atelier : 6 – 10 août 2015 : Oakdene Centre, Bear River, Nouvelle-Écosse



Duncan et Maggie Keppie, Jennifer Greene et Jonathan Swan

Ce congrès à caractère tout à fait unique avait pour objectif l’observation goethéenne des pierres et de l’eau dans le but d’approfondir notre compréhension des processus que l’eau et la terre ont en commun: « L’eau vivante et la Terre ou Gaia. » Le premier soir, on s’est préparé intérieurement à cette observation en assistant à une belle représentation du conte de Gœthe : Le Serpent vert et la belle Lilia, offerte par un groupe de parents de la South Shore Waldorf School qui avaient monté un théâtre de marionnettes pour l’occasion sous la direction de Monike Wildemann. Gœthe a écrit son conte pour représenter en images sa compréhension pénétrante de la manière dont la nature agit dans la transformation de l’âme humaine. Le conte se situe dans une contrée traversée par une rivière qui sépare le territoire en deux pays distincts : celui de notre conscience habituelle et celui du monde suprasensible qui échappe à notre conscience normale. Lorsque le conte arrive à sa fin, on voit apparaître un pont qui relie enfin ces deux royaumes.
Dans ce contexte, nous avons exploré la possibilité de « lire l’eau et les pierres » au cours de randonnées dans les alentours de Bear River et aussi en faisant des expériences scientifiques. Le congrès était centré surtout sur des thèmes relatifs au phénomène du tourbillon et aux archétypes. Durant les jours qui ont suivi, on a vécu selon un rythme quotidien qui débutait en accueillant la journée avec des chants liés à l’eau et à la terre, suivis d’une excursion sous la direction de Maggie Keppie. L’après-midi, nous faisions des expériences de nature scientifique suivies d’un repas partagé sur les rives de la Bear River. Ensuite, en soirée, il y avait une conférence, et enfin, nous finissions par exécuter des danses qui reproduisaient les mouvements de l’eau et de la terre, sous la direction de Maggie et accompagnés par un air écossais langoureux joué par Duncan Keppie à l’accordéon.
En plus de ces activités, il y avait des ateliers d’argile où nous devions former un anneau à partir d’une forme sphérique – exercice utilisé par Rudolf Steiner pour des démonstrations d’embryologie – et des ateliers de dessin dont le but était de reproduire sur papier les mouvements d’un tourbillon. Lors de notre dernière journée ensemble, nous nous sommes promenés jusqu’à la rivière pour observer les mouvements créés dans l’eau et sur les pierres le long de la rive. Nous avons ensuite partagé un repas au parc et partagé aussi nos dernières réflexions sur le congrès et les ateliers.
À la suite du congrès, nous étions plusieurs à visiter Blue Beach pour étudier : les roches carbonifères sédimentaires que les courants de l’estuaire y avaient déposées, les empreintes laissées par des gouttes de pluie, et des plantes et animaux fossilisés. Sur le chemin de retour, Jennifer et Jonathan ont fait une halte au site Joggins de l’UNESCO pour y contempler les arbres fossilisés  Full Report in English

THE DELICATE BALANCE OF GAIA Conference/Workshop Report 
6-10th August, 2015, 
Oakdene Centre, Bear River, Nova Scotia



Duncan and Maggie Keppie, Jennifer Greene and Jonathan Swan
This unique conference brought water and rocks together as subjects of Goethean observation of the processes common to water and the earth as a step towards a deepening understanding of the “Living Water and Earth or Gaia”. The stage was set by presentation of a beautiful puppet production of Goethe’s The Fairy Tale of the Green Snake and the Beautiful Lily by a group of South Shore Waldorf parents under the direction of Monike Wildemann. Goethe regarded the Fairy Tale as his way of presenting his most profound observations of nature in the transformation of the soul. The Fairy Tale is set in a landscape divided by a river that depicts the boundary between two lands: the land of our normal ‘daytime’ consciousness and the land of the super-sensible, which is not accessible to our normal sense perception. By the end of the Fairy Tale, there is a permanent bridge spanning this river, joining these two Lands together. In this context, we “read the water and rocks” using experiments, and excursions around Bear River. Workshop themes centered around the ring vortex and archetypes.
Successive days followed a rhythmic pattern of welcoming the day with water- and earth- related songs led by Maggie Keppie, followed by a morning field trip, an afternoon experiment, a shared dinner on the banks of Bear River, an evening lecture, ending with a dance depicting the water/earth movements with Maggie and a Scottish slow air on the piano accordion played by Duncan Keppie. These activities were supplemented by molding clay from a sphere to a ring, an excercise that Rudolf Steiner used in embryology, and drawing vortex patterns on paper. Our last day together involved a walk to view the patterns in the river and in the rocks along its' banks followed by a meal in the park and concluding offerings.
Following the workshop, some of us visited Blue Beach to see the Carboniferous sedimentary rocks deposited by estuarine currents, raindrop imprints, and fossil plants and animals. On the return trip Jennifer and Jonathan stopped at Joggins UNESCO site to see the fossil trees. Full Report

Treasurer's Letter



Dear Friends,
A very warm greeting to everyone!
There were a few events that occurred since the AGM that council would like to communicate.
We received a letter from the Canada Revenue Agency requesting that the Rudolf Steiner Foundation be dissolved unless we plan to make it active.  As there is no such plan, Council decided to dissolve it.  You can see the related correspondence on the members’ web site, or ask Jef Saunders, our Administrator. 
The review engagement with our accountant went smoothly and the questions and responses, along with the final Financial Statements, can be found on the members’ website. 
We have been successfully using e-transfers to pay requests for funds and this approach appears to be the way many members’ prefer.  We are also offering this method for donations and contributions.  Simply fill out, scan and email the membership card, along with the answer to your security question, then send the e-transfer to Jef.  If this method proves to be a preference for members, we might cancel the Canada Helps service next year, which has caused some issues of confusion. 
Requests for funding have increased for important work by members, and council is finding it challenging to meet all the requests, while still holding to the approved budget.  Your extra donations towards the various funds provide for important activities of our Society and are greatly appreciated.  Please consider an extra donation if possible even if you have made your planned contribution.   If you have not made your contribution and donation for this year, please do so soon to help make it unnecessary for Jef and Council to make reminders.  Please contact Jef if you need to make special arrangements and we thank you for your support.
Warm regards,

Douglas Wylie
Treasurer

La lettre du trésorier


Chers amis, chères amies,
Mes salutations les plus chaleureuses à vous tous!
Voici quelques événements des derniers mois dont le conseil désire vous faire part.
Nous avons reçu une lettre de l’Agence du Revenu du Canada nous demandant de dissoudre la Rudolf Steiner Foundation si nous n'avons pas l’intention de la réactiver. Comme une réactivation de la fondation ne fait pas partie de nos projets, le conseil a pris la décision de la dissoudre. Vous pouvez lire la correspondance relative à cette question sur notre site web, ou demander des précisions à notre administrateur, Jef Saunders. 
La mission d’examen exécutée par le comptable s’est bien déroulée, et vous trouverez les questions et réponses ainsi que les états de compte officiels sur le site des membres.
Nous avons utilisé avec beaucoup de succès les transferts électroniques d’argent pour répondre aux demandes de fonds, et ce moyen de paiement semble convenir à beaucoup de nos membres. Nous offrons également cette option aux membres pour les dons et les contributions annuelles. Vous n’avez qu’à numériser et à imprimer la carte de membre, répondre à la question personnelle pour les besoins de la sécurité, puis acheminer le transfert électronique à Jef. Si cette méthode s’avère être celle que les membres préfèrent, nous pourrons décider d’annuler le service CanadaHelps l’an prochain. En effet, ce service a soulevé quelques problèmes et a créé de la confusion pour plusieurs.
Il y a eu une augmentation des demandes de soutien financier pour le travail important des membres, et le conseil aura quelques difficultés à accorder tous les argents demandés en respectant en même temps le budget approuvé par les membres. Vos dons supplémentaires destinés à des fonds déterminés nous aident à soutenir les activités importantes au sein de notre Société et sont très appréciés. Nous vous prions donc d'envisager la possibilité de faire un don supplémentaire si possible, même si vous avez déjà versé votre contribution. Si par contre vous n’avez pas encore fait parvenir votre contribution/don pour cette année, veuillez le faire le plus tôt possible pour éviter à l’administrateur et au conseil le besoin d’envoyer des lettres de rappel. Nous vous prions de vous entendre avec Jef si vous vous trouvez dans une situation financière particulière qui vous empêche de verser le plein montant en ce moment. Nous sommes très reconnaissants à vous, les membres, pour votre soutien.
Chaleureusement,
Douglas Wylie,
Trésorier

Mot du Secrétaire général - October 2015



Chers ami(e)s,
La saison estivale a été ponctuée de plusieurs événements dont j’aimerais vous faire part, car ils concernent la Société au Canada ainsi que la Société anthroposophique universelle.
Bodo von Plato
Nous avons eu le grand privilège ma femme et moi d’accompagner, du 24 juillet au 9 août dernier, Bodo à l’occasion de son séjour à Vancouver, Nelson, Calgary, Toronto et Montréal. Ce fut un périple qui nous a permis de rencontrer des membres et ami(e)s autour d’un même thème, c.-à-d. L’anthroposophie et son incidence sur la vie de tous les jours.  En bref, comment l’anthroposophie peut-elle répondre aux exigences de la vie de tous les jours? (Voir le résumé de la conférence fait par Elisabeth Carmack de Vancouver dans le prochain e-news).
L’atelier sur le travail intérieur a permis de creuser davantage ce questionnement contemporain par des échanges et des exercices. Bodo par ses qualités d’ouverture du cœur, a su à chaque occasion, créer un espace où chacun pouvait se sentir écouté.
Un aperçu du Canada
Il n’a pas été possible cette fois d’aller dans les provinces maritimes, mais le parcours a révélé les multiples aspects culturels de notre pays. Bodo a pu prendre connaissance de quelques secrets relatifs aux totems construits par les premières nations que l’on retrouve sur la côte ouest, et ce, grâce aux explications de Philip Thatcher.  Il s’est réjoui devant la beauté des Rocheuses et a été particulièrement étonné de constater qu’on voit retrouver des ours dans une ville comme Nelson.  Il a vu de près le développement fulgurant de la ville de Calgary, a fort apprécié l’apport important des peintres du groupe des sept au musée McMichael  et a rendu hommage à l’esprit pionnier d’une petite école Waldorf au nord de Montréal (cf. L’école Imagine).
Un grand merci à Bodo et à tous ceux qui ont aidé à organiser cet événement pancanadien. Je tiens à mentionner tout particulièrement John Bach et Monique Walsh (Vancouver),  Rudica et Trevor Janz ainsi que Ariel-Paul Saunders (Nelson), John et Margaret Glanzer (Calgary), Jeff Saunders, Mark McAlister et Grant Davis (Toronto) et Hélène Dubé et Jean Balekian ainsi que Renée Cossette (Montréal).
Rencontre à Spring Valley
Le Collegium de l’École de la Science de l’esprit et les lecteurs de Classe de l’Amérique du Nord se sont réunis le 20 août dernier afin d’échanger sur des questions spécifiques concernant la forme à donner à la tenue de la Classe.  Cette rencontre se faisait dans le cadre de la recherche spirituelle de la section d’anthroposophie générale. En petits groupes, nous avons échangé sur les tâches aujourd’hui dévolues à l’École des Sciences de l’esprit. Virginia Sease nous a partagé ses impressions sur « Les dimensions ésotériques de l’école de Michaël : défis et possibilités ».  Un autre élément abordé a été celui de la relation entre l’École et la Société et ce, en vue de resserrer les liens entre ces deux instances par des événements et de la recherche spirituelle. 
Vienne
Avant d’arriver au Goethéanum, ma femme et moi avons séjourné quelques jours à Vienne afin de prendre quelques jours de vacances, mais mieux encore de retrouver les lieux où Rudolf Steiner a vécu, travaillé et étudié.  Cette ville impériale a gardé toutes les facettes d’un passé glorieux, empreinte manifeste jusqu’au café viennois dégusté et servi avec art.  Dans ce contexte ancien et somptueux, il n’est pas difficile de s’imaginer Rudolf Steiner assis dans un de ces établissements en train d’écrire ou de converser avec un illustre contemporain.  Pour compléter le tableau, il faudrait  ajouter une épaisse fumée de tabac que notre modernité ne saurait plus supporter. 
Lors de notre promenade, nous nous sommes arrêtés à la gare, celle-là même où Steiner descendait au retour de ses voyages ou à l’occasion d’une visite chez ses parents ou encore lorsqu’il faisait le parcours avec Félix Koguzki, le ramasseur des simples.  Le bâtiment original n’existe plus, il a fait place à une gare moderne. En arrivant sur les lieux, nous avons été surpris d’y constater la présence d’une foule disparate. Nous nous sommes retrouvés au milieu de centaines de migrants fatigués, affamés. Certains étaient couchés sur des lits de camp. Des enfants pleuraient; heureusement des bénévoles y distribuaient de la nourriture, des couvertures, de petits jouets. Ce camp de fortune ressemblait un peu à un lieu laissé après une bataille, l’atmosphère régnante témoignait d’une situation humaine à son paroxysme. Souffrance et inquiétude étaient lisibles sur les visages. Ces personnes venaient de traverser une grande partie de la Hongrie à pied.  Une bénévole sur place a pu nous rendre compte de l’aide que le gouvernement autrichien apportait à ces migrants, en nolisant notamment des autobus pour aller à leur rencontre afin d’alléger le poids de leurs pas. L’histoire nous a, dans ces lieux rattrapés afin d’attirer notre attention sur les besoins présents.
Michaëlie 2016 : préparer le centième anniversaire du congrès de Noël. 
La rencontre qui s’est tenue du 9 au 11 septembre à Dornach était sous l’enseigne des trois énoncés-clés que l’on retrouve dans le texte de la Pierre de Fondation : Exerce la Souvenance de l’Esprit, exerce la présence de l’Esprit et exerce la voyance de l’Esprit.  Y étaient réunis des invités de différentes parties du globe. Le but était d’échanger et de préparer des éléments du programme du congrès de la Michaëlie 2016 devant souligner le centième anniversaire du congrès de Noel.
Quel est notre lien avec le congrès de Noel? Comment vivons-nous de nos jours l’anthroposophie? Quel est le rôle du Goethéanum? Comment envisager l’avenir de la Société universelle? Voilà quelques questions qui  ont été soulevées.
À l’occasion de cet événement,  le comité directeur élargi aimerait recevoir tant vos suggestions que vos questions.  On souhaite qu’un travail préparatoire auprès des membres au sein des différents groupes et branches à travers le pays se fasse d’ici là.
Le congrès de 2016 à Ottawa
Le programme des soirées artistiques commence à prendre forme. On prévoit la participation de l’ensemble d’eurythmie de Spring Valley.  Nous bénéficierons également de la présence de Dawn Nilo (on se souviendra d’elle à l’occasion du congrès au Yukon) qui apportera une touche humoristique et partagera sa créativité poétique.
Le groupe qui prépare ce congrès se réunira à Ottawa au cours de la fin de semaine de l’Action de grâce.  Jean Balekian et Dorothée LeBaron avec l’aide de Gary Burak sont à élaborer un site internet qui devrait voir le jour au cours du présent mois.  Vous pourrez donc prendre connaissance du contenu du congrès et vous pourrez dès lors vous y inscrire.
Avec mes meilleurs vœux Michaëliques, 
                                                   
Arie van Ameringen  
Secretaire général                       

General Secretay's Letter - October


Dear Friends,
Among the many events that took place during the summer season, the following were of special interest for the life of the Anthroposophical Society in Canada and for the General Anthroposophical Society as well.
Bodo von Plato
My wife and I had the great pleasure of travelling with Bodo von Plato from July 24th to August 9th as he visited Vancouver, Nelson, Calgary, Toronto and Montreal. This tour gave us the opportunity to meet with friends and members in these centres as we explored together the main theme Bodo wished to share: Anthroposophy and its influence on our daily lives - how Anthroposophy can give us tools to meet the requirements of our everyday existence. (See Elisabeth Carmack’s account of the Vancouver gathering.)
This session focussing on inner work helped to deepen our sense of this contemporary enigma through conversation and exercises. Thanks to Bodo’s warmth and openness, he was able to create a space in which each participant could feel he or she was truly being heard.
Travels across Canada
We were unfortunately not able to visit the Maritime Provinces on this journey, but our travels were nevertheless sufficient to give Bodo a true sense of the manifold cultural diversity of this country. Thanks to Philip Thatcher’s explanations, he was able to enter into some of the secrets of the totems carved by West Coast First Nations. He was delighted by the magnificence of the Rockies and was particularly astonished to learn that bears could sometimes be seen in a town like Nelson! He got a first-hand look at the meteoric development of the city of Calgary, greatly appreciated the exhibition of paintings of the Group of Seven in the McMichael Museum, and acknowledged the pioneering spirit of a fledgling Waldorf school north of Montréal (L’École Imagine).
Our sincerest thanks go out to Bodo and to all those who helped in the planning of this pan-Canadian event : John Bach  and Moniqiue Walsh(Vancouver), Rudica and Trevor Janz as well as Ariel-Paul Saunders (Nelson), John and Margaret Glanzer (Calgary), Jeff Saunders, Mark McAlister and Grant Davis (Toronto), Hélène Dubé, Jean Balekian and Renée Cossette (Montreal).
 Gathering in Spring Valley
The Collegium of the School of Spiritual Science in North America and the North American Class Holders met on August 20th to explore specific questions concerning the holding of Class Lessons. This gathering was held in the context of the spiritual research carried out by the General Anthroposophical Section. In small groups, we exchanged ideas concerning the tasks for which the School for Spiritual Science assumes responsibility.  Virginia Sease shared her impressions on “The Esoteric Dimensions of the Michael School: challenges and possibilities.” Another question we studied was the relationship of the School to the Society and possible ways of tightening the links between the two by organizing events and undertaking spiritual research together.
Vienna
On our way to the Goetheanum, my wife and I spent several days in Vienna. Besides taking advantage of the opportunity to enjoy some much needed vacation time, we were there to seek out places where Rudolf Steiner had lived, worked and studied. This imperial city has preserved many of the facets of its glorious past, even down to the famous Viennese coffee savoured and served in great style. In these sumptuous surroundings imbued with history and tradition, it is not difficult to imagine Rudolf Steiner seated in one of these establishments, totally absorbed in an article he was writing or in earnest conversation with some illustrious contemporary. But in order for the picture to be complete, one would have to add a layer of thick smoke wafting through the café, something our modern sensibility could no longer tolerate.
During our daily strolls, we made a stop at the very station where Steiner would disembark from the train upon returning from one of his many journeys or from visiting a relative or even when having travelled alongside Felix Foguski, the herb collector. The original structure no longer exists, having been replaced by a modern station. Upon arriving at the station, we were surprised to come across a crowd made up of many various peoples and ethnic groups – hundreds of exhausted and famished immigrants. Many were sleeping on cots, children were crying.  Fortunately, volunteers were there to hand out food, blankets and toys. This makeshift camp looked like a place one would see in the aftermath of a battle, the desperate conditions of human beings having experienced suffering and fear and having crossed a major part of Hungary on foot. One of the volunteer was able to inform us as to the aid the Austrian government was offering to these people, chartering busses to go to meet them in order to lessen the suffering of their journey. Here, our attention was rudely shifted from the historical charm of this city to the urgent needs of the present time.
Michaelmas 2016:  preparing the 100th anniversary of the Christmas Conference. 
The meeting held in Dornach from September 9th to 11th had as its theme the three fundamental exercises set forth in the Foundation Stone Meditation: Practice Spirit-recalling; Practice Spirit-meditating; Practice Spirit-envisioning. Participants from various parts of the globe were present at this gathering, the aim of which was to exchange ideas and prepare elements of the programme for the upcoming 2016 Michaelmas celebration designed to celebrate the hundredth anniversary of the Christmas Conference.
What is our connection to the Christmas Conference? How do we live anthroposophy today? What is the role of the Goetheanum? How do we view the future of the General Anthroposophical Society?  These were among the questions raised during the gathering.
In view of this event, the extended Executive Committee would like to hear your suggestions and your questions. It is hoped that preparatory work can be carried out by the members in the various groups and branches before the event is to take place.

The 2016 Ottawa Conference
The programme for the artistic evenings is beginning to take shape. We are looking forward to performances by the Spring Valley eurythmy group. We shall also have the opportunity to enjoy the humour and creative poetry of Dawn Nilo .Many may remember her delightful antics during the Whitehorse conference in the Yukon.
The conference preparation group met in Ottawa during the Thanksgiving weekend. Jean Balekian, Dorothy LeBaron and Gary Burak are in the process of setting up a conference website which should be online by the end of the month. You will then be able to find all the information pertaining to the conference and registration information.
With my best wishes for Michaelmas,
Arie van Ameringen,  
General Secretary                       

Saturday, October 3, 2015

Stand-Alone Performance of the First Third of the Portal of Initiation



On Saturday 31 October, Christian Community Priest Daniel Hafner will deliver an introductory lecture on the Portal of Initiation.  Then, TQuest Productions of Toronto will perform the first third of the Portal of Initiation.  17 of us have been working for over a year now to cultivate the imagination which is reflected in this drama.  I hope you will join us!
The event will take place at the Christian Community Church at 901 Rutherford Road, Thornhill, Ontario. Tickets will be available at the door.  Registration will commence at 12:30 noon.  Daniel’s lecture will commence at 1:00pm.  The play begins at 2:00pm and will finish by 5:30pm.  Price is $25.  For more information, download the Portal Flyer.  (This event is entirely independent of the Freedom Mystery Conference.)  This performance is sponsored by the Anthroposophical Society in Canada, the Toronto Branch and the Thornhill Group.  It is also made possible by a donation from Vidar Foundation.

The Freedom Mystery Conference as a Destiny Event by Robert McKay


by Robert McKay

In a conversation with Rudolf Steiner that took place in April 1922 in The Hague, Walter Johannes Stein asked Rudolf Steiner, “What will remain of your work in thousands of years?  Rudolf Steiner replied: “Nothing but The Philosophy of Freedom,” and then added: “But everything is contained in it. If someone realizes the act of freedom described there, he finds the whole content of Anthroposophy”.1

This is a fascinating statement and open to various interpretations. Will humanity lose the great treasure that is anthroposophy over the next thousand years? I doubt it. I suspect that Steiner was addressing what of his work will be an enduring contribution. I imagine that in a thousand years, there will be many initiates working on the earth and that their collective creativity will, as is the case in all true arenas of knowledge, have incorporated and surpassed what a pioneer, like Steiner, achieved in his day. If this picture is correct, why would The Philosophy of Freedom still be relevant in a thousand years? Why is it a book for the future?

I suspect the answer has to do with the fact that the book is an essential tool and that its design cannot be improved upon. It will be as useful to seekers working in a thousand years as it is now. What is the core function of this essential tool? What can happen when a person sets to work with The Philosophy of Freedom? Steiner spoke about this frequently. Consider for example the following quote from the lecture given to the workers at the Goetheanum on June 28, 1923:

It is not the contents of this book that are so important, although obviously at that time one wished to tell the world what was said in it, but the most important thing is that independent thinking appeared in this book for the first time. No-one can possibly understand this book who does not think independently. From the beginning, page by page, a reader must become accustomed to using his etheric body if he would think these thoughts at all. Hence this book is a means of education - a very important means - and must be taken up as such.2

As other quotes from Steiner make clear, all of anthroposophy is grounded in this capacity for independent thinking, this “act of freedom”. These indications make it clear that only by developing the power of such independent thinking, can the soul become strong enough to open to spiritual experiences in a wholesome way. In addition, only through such thinking can a bridge be formed that is strong enough to bring the great richness of spiritual experiences back over into the day-to-day, as required for the renewal of our civilization.

What does this mean using our etheric body in independent thinking?  How does that experience differ from thinking that does not use our etheric? How can we experience this difference?  If these questions interest you, come to the Freedom Mystery Conference to be held in Thornhill from October 23 to 25.

At the heart of this conference is the immensely creative work of Timothy Nadelle. Out of a deep encounter over many years with The Philosophy of Freedom, Tim has developed – in fact is developing – an experiential and social way of working with the content of this book that lead one directly into this new thinking. For this development process to continue, Tim needs colleagues to receive and work with what he has achieved in an open and honest way. As a member of the organizing team, I have seen first hand what Tim is bringing and it is extraordinary. Rather than a didactic approach, Tim brings an opportunity that conference participants can pick up and work with creatively. Whether you have made a deep study of The Philosophy of Freedom or are new to this terrain, you will be guided into experiences that will become personally meaningful and open up new pathways for fresh exploration.

To the best of my knowledge there has never been a conference like this one. It truly is breaking new ground. In addition to what will be an energizing encounter with the core of The Philosophy of Freedom, interwoven into the conference, TQuest Productions of Toronto will perform the first third of the Portal of Initiation. Accompanying us on this journey, Christian Community Priest Daniel Hafner will open and close the conference with lectures which are intended to awaken a spiritual dialogue between these two facets of anthroposophy. For those of you who know Daniel, he brings sparking insight and humour to his talks, and can often evoke a special mood through his lively presentations.

A guiding imagination for the conference is that participants will find in the Portal of Initiation a path to freedom and in The Philosophy of Freedom a point of entry into the experience of the mystery drama which is at the foundation of every individual’s life. Learning to think independently is after all the first step in taking your own destiny in hand. I hope you will join us at this special event. For many, I believe it will be a destiny event. For more information or to register, please see www.philosophyfreedom.ca

Notes:
1. As quoted in May Human Beings Hear It! by Sergei O. Prokofieff – see page 460
2. “The Development of Independent Thinking” a lecture given to the Workers at the Goetheanum on 28 June, 1923(GA 350)