En 2014, le
groupe de Thornhill avait organisé plusieurs événements axés sur l’art
social.
(Voir : Resilience
and Renewal Through Social Sculpture).
L’atelier de « sculpture sociale » animé par Deborah Ravetz avait
été un des moments forts de ces rencontres. Voici le commentaire d’un des
participants :
« Aussi longtemps que nous refuserons de faire
face à nos problèmes personnels « cachés, ignorés et déniés », nous
ne pourrons pas progresser en tant que communauté. Si nous restons pris dans
nos vieilles habitudes et que nous n’osons pas faire le saut… nous ne
changerons rien du tout. Nous ne ferons des progrès qu’en acceptant de nous
rendre vulnérables. Faire face à notre propre vulnérabilité est une chose
extrêmement difficile. Cela demande énormément de courage, et ce n’est pas
donné à tout le monde de faire ce premier pas si essentiel. »
Nous avons
étudié les biographies de beaucoup d’individus ayant passé avec succès à travers
des catastrophes dévastatrices et ayant par le fait même apporté de nouvelles
impulsions dans le monde. Nous nous sommes demandé : qu’y a-t-il de
« caché, d’ignoré et de dénié » en nous-mêmes au moment présent?
Comment pouvons-nous nous entraider à faire le saut et à révéler notre
destinée?
Joan nous fait avancer plus loin sur le chemin
Au cours de
sa visite à la région de Toronto, Joan a donné des conférences et a animé des
ateliers dans les locaux de Hesperus, de la Toronto Waldorf School et de la Waldorf
Academy. Le fil conducteur qui sous-tendait tous ces événements :
l’empathie. Elle a décrit comment l’empathie est un processus qui tend à
approfondir les relations humaines en même temps qu’elle les met au défi. Nous
ne pouvons arriver à connaître véritablement l’autre que lorsque nous
comprenons et apprécions en quoi l’autre est différent. Dans un certain sens,
nous devons effacer notre propre soi pour faire l’expérience du soi de l’autre;
et en ce faisant, nous prenons conscience de notre propre soi. Voilà ce qu’est
l’art social!
La manière de
travailler de Joan est axée sur le vécu et a été très appréciée par tous. Les
participants se voient guidés à travers de réelles expériences de nature
sociale, et ensuite les réponses sont partagées lors d’une conversation
ouverte. Les concepts anthroposophiques ne sont introduits que vers la fin de
l’atelier, pour aider les participants à intégrer les expériences vécues. Pour
beaucoup des participants, il s’agissait d’un premier événement
anthroposophique, et l’approche de Joan convenait parfaitement à
l’occasion.
Le Goethéanum comme catalyseur.
Joan est
relativement nouvelle comme membre du Comité exécutif au Goethéanum, et elle
s’intéresse vivement à ce qui vit au sein de la Société partout dans le monde –
surtout en Amérique du Nord. En la voyant en pleine activité, une nouvelle
image m’est venue à l’esprit : le
Goethéanum en tant que catalyseur. Joan apporte plein de ressources
inspirantes pour « nourrir la conversation » tout en nous laissant
entièrement libres pour trouver ce qui doit être fait. Voici quelques idées de
rencontres interactives qui pourraient porter fruit : des rencontres avec
les dirigeants et les résidents des communautés Camphill de l’Ontario; et, pour nous aider à voir notre travail dans un
contexte international : participer à un séminaire de recherche à York
University ( aider à faire comprendre que l’accumulation de données n’est pas
une fin en soi); participer efficacement aux possibilités de réseautage public
(e. g. Centre for Social Innovation, Beit Zatoun, Village Market…)
Joan, vous
avez rallumé des flammes! Revenez-nous bientôt!
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